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CrisePoutine téléphone à Cameron pour calmer le jeu en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre britannique David Cameron ont eu mercredi soir une conversation téléphonique sur la crise en Ukraine.

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Après avoir annoncé un cessez-le-feu «sous peu», Petro Porochenko a également promis mercredi l'amnistie «à ceux qui déposeront les armes et à ceux qui n'auront pas commis de crimes graves». (18 juin 2014)

Après avoir annoncé un cessez-le-feu «sous peu», Petro Porochenko a également promis mercredi l'amnistie «à ceux qui déposeront les armes et à ceux qui n'auront pas commis de crimes graves». (18 juin 2014)

AFP
Didier Burkhalter: «Nous avons besoin d'un cessez-le-feu pour les élections», a déclaré le président de l'OSCE à l'aéroport de Vienne, où se tenait une conférence des ministres des affaires étrangères du Conseil de l'Europe. (6 mai 2014)

Didier Burkhalter: «Nous avons besoin d'un cessez-le-feu pour les élections», a déclaré le président de l'OSCE à l'aéroport de Vienne, où se tenait une conférence des ministres des affaires étrangères du Conseil de l'Europe. (6 mai 2014)

Keystone
A la tête de l'OSCE, Didier Burkhalter va rencontrer Vladimir Poutine mercredi à Morscou par parler de la crise ukrainienne. (6 mai 2014)

A la tête de l'OSCE, Didier Burkhalter va rencontrer Vladimir Poutine mercredi à Morscou par parler de la crise ukrainienne. (6 mai 2014)

Keystone

Les deux dirigeants ont convenu qu'une sortie de crise «ne peut être atteinte qu'avec des moyens pacifiques», selon un communiqué du Kremlin.

«Les dirigeants de la Russie et du Royaume-Uni (...) ont convenu de continuer les échanges bilatéraux à de nombreux niveaux», a indiqué le Kremlin.

Le président russe a profité de cette conversation téléphonique, qui a eu lieu sur initiative britannique, pour rappeler «l'importance fondamentale d'une mise en place rapide et inconditionnelle par les autorités de Kiev de l'accord de Genève du 17 avril».

Ce compromis international, qui prévoyait un désarmement des groupes illégaux et la libération de bâtiments publics, avait créé un espoir d'apaisement. Mais il est resté totalement lettre morte. Moscou et Washington se rejettent depuis la responsabilité de l'échec.

Moscou ne réagira pas «stupidement»

Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est exprimé sur les nouvelles sanctions imposées cette semaine par les Etats-Unis, puis l'Union européenne. Il a déclaré que Moscou ne réagirait pas «stupidement» à ces mesures.

«Nous n'allons pas réagir, faire des choses stupides, nous voulons donner à nos partenaires la possibilité de calmer le jeu», a dit Sergueï Lavrov, en déplacement au Chili, lors d'une conférence de presse.

«Mais si nos partenaires ont recours à des mesures économiques, nous devrons étudier plus avant la situation», a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères.

«Nous n'agissons jamais sous la pression de quiconque. Nous agissons toujours en vue de nos intérêts nationaux, du droit international et de la situation dans son ensemble», a encore indiqué Sergueï Lavrov, en tournée diplomatique en Amérique latine.

(ats/afp)

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