Allemagne: Prison ferme dans une affaire de viol par des réfugiés

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AllemagnePrison ferme dans une affaire de viol par des réfugiés

Un viol en réunion commis par des réfugiés avait relancé les débats sur la politique migratoire du gouvernement d’Angela Merkel. Les coupables ont écopé de prison ferme allant de trois à cinq ans et demi.

Le viol en réunion avait eu lieu près d’une discothèque à Freiburg en octobre 2018.

Le viol en réunion avait eu lieu près d’une discothèque à Freiburg en octobre 2018.

AFP

La justice allemande a condamné jeudi huit hommes, la plupart des réfugiés, à plusieurs années de prison ferme pour le viol en réunion d’une jeune femme il y a deux ans, qui a ému dans le pays.

Le tribunal de Fribourg, dans le sud de l'Allemagne, a prononcé une peine de cinq ans et demi de prison pour le principal suspect, et de trois à quatre ans pour sept autres. Deux ont été condamnés à une peine avec sursis, tandis que le onzième a été acquitté.

Les accusés, âgés de 18 à 30 ans au moment des faits, avaient plaidé non coupable, affirmant que la jeune femme avait été consentante. Une affirmation rejetée par le juge Stefan Bürgelin: «il s’agit d’une déclaration standard, qui n’a rien d’original», a-t-il estimé.

Un million de réfugiés

Les faits remontent à octobre 2018. La victime, 18 ans à l’époque, a été entraînée dans des buissons près d’une discothèque et violée pendant plus de deux heures. Sa boisson avait auparavant été droguée. Les homme sont originaires de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et d’Allemagne.

L’affaire avait fait grand bruit en Allemagne et relancé les débats sur la politique migratoire du gouvernement d’Angela Merkel, régulièrement épinglée par le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD).

Le pays a accueilli plus d’un million de réfugiés fuyant la guerre entre 2015 et 2016, au plus fort de la crise migratoire.

Les partisans du parti islamophobe AfD avaient manifesté contre les étrangers dans les rues de Fribourg, provoquant de grandes contre-manifestations pour protester contre la récupération politique du crime.

(AFP/NXP)

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