Bien sûr, l'enfant s'était mis tout seul dans cette position inconfortable. Pour autant, fallait-il le laisser dix à quinze minutes dans cette fâcheuse posture, en lui proposant – même sur le ton de la plaisanterie – de le dégager au «taser»? Était-il concevable de le filmer en train de se débattre pour se sortir du piège dans lequel il s'était mis?

Depuis quelques jours, outre-Atlantique, la Toile s'enflamme autour de ce cas d'école. Âgé de onze ans, le jeune autiste, élève de l'Oaktree Elementary School à Goodrich, dans le Michigan, est atteint du syndrome d'Asperger. Devant l'ampleur prise par cette affaire, ses parents, désireux de protéger sa vie privée, ont engagé un avocat. Pour celui-ci, Me Patrick Greenfelder, la maîtresse a clairement fauté. Certes l'enfant n'était pas en situation de danger immédiat, mais le laisser ainsi et le filmer dans cette situation humiliante n'était pas acceptable.

Suite aux faits, qui se sont déroulés en novembre dernier, la direction, réunie en conseil, a décidé de congédier l'enseignante. C'est ainsi que lundi, une quantité de parents, réunis en assemblée, sont montés au créneau pour défendre «cet excellent professeur», selon eux «juste coupable d'avoir le sens de l'humour».

S'il divise la communauté locale entre les «pro» et les «anti» Nicole McVey, l'incident est largement commenté sur les sites et les réseaux sociaux. Et vous, qu'en pensez-vous?