Le bénéfice net s'est établi à 12,2 millions d'euros (14,8 millions de francs), en chute de 85,1% sur un an. Le bénéfice opérationnel (Ebit) avant exceptionnels s'est élevé à 98,8 millions d'euros (-16,7%), selon un communiqué.

La simplification de l'organisation de Puma en Europe lui a coûté 80 millions d'euros au troisième trimestre, aussi le bénéfice opérationnel après exceptionnels n'a-t-il atteint que 19,6 millions d'euros (-83,5%). La seule progression notable est au niveau du chiffre d'affaires ( 6% à 892,2 millions d'euros sur la période).

Mais tous ces chiffres sont inférieurs aux prévisions des analystes du consensus Dow Jones Newswires, qui espéraient un bénéfice net de 36 millions d'euros, un Ebit avant exceptionnels de 103 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 905 millions d'euros.

Puma a expliqué sa faible performance par ses coûts de restructuration, mais aussi «le faible environnement d'activité en Europe» ainsi que des dépenses plus élevées dans le marketing et la recherche-développement. La hausse du nombre de ses magasins en régie propre a aussi augmenté ses coûts opérationnels.

Le groupe compte fermer 80 magasins non rentables, essentiellement dans les marchés matures comme l'Europe, et prévoit d'en ouvrir de manière sélective dans les marchés émergents. Au total, «Puma a l'intention de gérer 540 boutiques dans le monde fin 2013, contre 590 actuellement», selon le communiqué.

En juillet, la marque au félin avait créé la surprise en révisant à la baisse ses prévisions de résultats annuels, à cause de la crise en Europe et de sa restructuration. Ces prévisions ont été maintenues mercredi, à savoir une hausse d'environ 5% du chiffre d'affaires et une «baisse significative» du bénéfice net.