L'international gallois a été acheté aux Tottenham Hotspurs le 1er septembre contre un montant supérieur à 94 millions d'euros, signant un contrat de six ans, et de nombreuses critiques ont visé le côté symbolique d'une telle somme dépensée pour un footballeur alors que l'Espagne s'enfonce dans la crise. "La valeur d'un joueur dépend toujours de l'état du marché. Et ce joueur était très demandé sur ce marché, et au final il a atteint ce prix évidemment extrêmement élevé, a déclaré Rummenigge à des journalistes à l'issue de l'assemblée générale, à Genève, de l'ECA qui réunit 214 clubs européens. "En venir ensuite à un débat moral n'est pas aisé. Le Real est à la recherche de joueurs fantastiques pour avoir du succès sur le terrain. J'ai la nette impression qu'ils sont en règle avec celles du fair-play financier, et c'est la seule chose que nous devons prendre en compte", a assuré l'ancienne star du Bayern Munich, devenu président de son conseil d'administration. Depuis l'été 2011, l'UEFA a mis en place un contrôle des clubs participant aux compétitions européennes, portant sur leurs transferts et le paiement de leurs salaires et un contrôle plus strict de l'ensemble des budgets est prévu à la fin de la saison 2013-14. Le club espagnol de Malaga, quart de finaliste de la Ligue des champions la saison passée, a été exclu cette année de l'Europa League car ses dettes violaient la réglementation sur le fair-play financier. Le Paris SG, régulièrement tancé par Rummenigge, et Monaco, deux clubs de L1 appartenant à des propriétaires étrangers fortunés, sont clairement visés par cette réglementation, implémentée en principe à l'avenir par des organismes indépendants de l'UEFA. Pour Rummenigge, ce système, qui ne pose pas de problème dans le cas de Bale, "va rendre le football plus rationnel. "Nous voulons aider la famille du football européen à revenir sur terre", a-t-il promis. jwf/gnf/smr/bvo