Coronavirus : GastroVaud: satisfaction pour la «solution romande»

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Coronavirus GastroVaud: satisfaction pour la «solution romande»

Après les annonces du Conseil fédéral vendredi, le président de la section vaudoise de la faîtière, Gilles Meystre, estime que les Romands ont globalement été entendus.

Le président de GastroVaud, Gilles Meystre, s’est dit «satisfait dans un premier temps» des mesures annoncées par le Conseil fédéral, car il estime que les Romands ont été entendu sur leur plaidoyer pour «une solution romande». Il pondère toutefois cette satisfaction au fait que les cafetiers-restaurateurs restent en sursis.

Les décisions de la Confédération donnent «une marge de manoeuvre aux Romands», estime M. Meystre, interrogé par Keystone-ATS. Le compromis trouvé lui paraît donc «acceptable». Il se dit aussi satisfait du déblocage de nouveaux fonds d’aide pour la branche, même si c’est le flou sur le «quand et comment» des versements.

Le président de GastroVaud estime toutefois que la situation dans son ensemble devient «très pénible psychologiquement» pour le secteur, tant il faut être souple et les directives varient.

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Remonté contre les mesures, Gastrosuisse tire la sonnette d’alarme

Gastrosuisse est remonté contre les mesures prises par le Conseil fédéral. Elles étouffent le secteur de la gastronomie. Et fermer les bars à 19h00 équivaut à un confinement total.

Le Conseil fédéral ne tient pas compte des grands efforts du secteur pour que se rendre au restaurant soit sûr, a déclaré le président de la faîtière, Casimir Platzer.

Il n’y a aucune preuve que des infections se produisent dans les restaurants, a poursuivi M. Platzer. Selon lui, son secteur paye les pots cassés de la politique du Conseil fédéral. «M. Berset n’a pas fait ses devoirs entre la première et la deuxième vague», a critiqué le président. Quant à Guy Parmelin, après avoir pris de bonnes décisions au début de la pandémie, il n’agit pas de manière réactive.

Gastrosuisse exige une compensation financière immédiate. Selon son directeur Daniel Berner, 600 à 800 millions de francs par mois doivent être distribués à fonds perdus, et ce très rapidement. Sinon, il sera trop tard.

(ATS/NXP)

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