FOOTBALLRencontre attendue entre Roussey et ses dirigeants
Celui qui est aujourd'hui encore l'entraîneur du FC Lausanne-Sport a rendez-vous à 17 heures pour évoquer son avenir. Ou pour annoncer son départ pour le FC Sion?
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- rty/sm

Laurent Roussey (à g.) et Alain Joseph: l'ambiance sera-t-elle moins crispée en fin d'après-midi à la Pontaise?
C'est aujourd'hui à 17 heures que Laurent Roussey a rendez-vous avec les dirigeants du FC Lausanne-Sport, histoire de déterminer si la collaboration entre les deux parties doit continuer. «On sera fixé peut-être ce soir, au plus tard demain à midi», estime le technicien français. «Plus vite on saura, mieux ce sera pour tout le monde», abonde Alain Joseph, fraîchement élu président du club.
A entendre les deux parties, contactées par téléphone, la tiédeur semble plutôt de mise à propos d'une prolongation de la collaboration. Roussey, qui ne serait pas insensible aux relances du FC Sion, s'apprête-t-il à déserter à la Pontaise? «Je n'ai pas dit cela, rectifie-t-il. Je veux seulement pouvoir choisir le projet qui m'intéresse le plus. J'ai simplement envie de vivre une belle aventure.»
Un terrain d'entente peut-il être trouvé entre un homme qui ne cesse de clamer son ambition de jouer pour autre chose que pour le maintien et un club dont les moyens resteront scotchés à 7,5 millions de francs pour la saison à venir? «Il connait notre budget, reprend Alain Joseph. Si son ambition consiste à avoir vingt-cinq joueurs confirmés et doubler tous les postes, ce ne sera pas possible à Lausanne.» D'où la piste sédunoise... «Si ce que j'ai lu et entendu est juste, il semble y avoir un certain attachement de la part de Laurent au président du FC Sion», admet le nouveau patron du FCLS. «Cela dit, si on se voit pour qu'il nous annonce son départ, il pourrait le faire par téléphone.»
Que se dira-t-il dès 17 heures autour de la table où sera également assis Jean-François Collet? «Pour autant qu'il ait envie de poursuivre, Laurent nous dira quelles sont ses intentions afin d'améliorer l'équipe et notre collaboration, dit encore Alain Joseph, non sans avouer une certain impatience. S'il adhère à notre projet de vouloir travailler avec les jeunes, il y aura une discussion. Sinon, ce sera sans doute le moment de se quitter. A l'heure où je vous parle, je ne connais pas son état d'esprit.»
De l'autre côté du fil, un entraîneur affirme attendre la position de ses dirigeants. Que signifient toutes ces politesses? Disons qu'on a déjà vu des gens plus empressés à rempiler...