Italie: Renzi veut poursuivre le combat politique

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ItalieRenzi veut poursuivre le combat politique

Dans un message publié dimanche sur Facebook, le chef du gouvernement italien sortant s'est dit prêt à continuer le combat.

Loin de renoncer à la politique, comme il l'avait un temps évoqué, Matteo Renzi, 41 ans, se dit prêt à continuer le combat.

Loin de renoncer à la politique, comme il l'avait un temps évoqué, Matteo Renzi, 41 ans, se dit prêt à continuer le combat.

Keystone

Le chef du gouvernement italien sortant, Matteo Renzi, s'est dit prêt à continuer le combat politique, dans un message aux Italiens publié dimanche sur Facebook. «Je redeviens simple citoyen», écrit-il dans ce message daté de Pontassieve (Toscane), où réside sa famille. «J'ai fermé l'appartement au troisième étgage du Palais Chigi», siège de la présidence du Conseil italien à Rome, assure M. Renzi, soulignant qu'il avait «souffert» en faisant ses cartons samedi soir.

«Je n'en ai pas honte, je ne suis pas un robot. Mais je sais aussi que l'expérience du scoutisme t'enseigne qu'il faut d'abord arriver pour mieux repartir», ajoute Matteo Renzi, qui s'est toujours dit fier de ses années de scoutisme.

«Je repars à zéro»

Loin de renoncer à la politique, comme il l'avait un temps évoqué, M. Renzi, 41 ans, se dit prêt à continuer le combat. «Aux millions d'Italiens qui veulent un avenir fait d'idées et d'espoir pour notre pays, je dis que nous ne lasserons pas d'essayer à nouveau et de repartir», a-t-il assuré. «Je n'ai pas de parachute. Je n'ai pas de siège au Parlement, je n'ai pas de salaire, pas de retraite de parlementaire, et pas d'immunité. Je repars à zéro comme il se doit», écrit encore l'ancien chef du gouvernement arrivé au pouvoir en février 2014.

Mais pour le moment, a-t-il ironisé, «je serai occupé à des négociations très dures entre mes enfants pour départager qui utilisera le sous-sol de la maison: c'est plus compliqué que de gérer la majorité».

Le président italien Sergio Mattarella a convoqué dimanche le ministre sortant des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, un fidèle de Matteo Renzi, probablement pour le désigner nouveau chef de gouvernement. Matteo Renzi, sans nommer son successeur probable, lui a souhaité bonne chance et l'a assuré de son soutien.

La presse italienne lui prête déjà l'intention de repartir en campagne dans tout le pays avant un congrès de son Parti démocrate (PD, centre-gauche), prévu l'an prochain, condition indispensable pour être son candidat aux prochaines élections, attendues au plus tard début 2018. «On se voit bientôt, les amis», a-t-il conclu dans son message.

(AFP)

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