FOOTBALLRüfli et Ndoye vont au clash
Les deux joueurs du FC Sion ont failli en venir aux mains à l'issue du match de Coupe à la Charrière. Pa Modou a joué les pacificateurs. Bonjour l'ambiance!
- par
- Nicolas Jacquier

Vincent Rüfli (photo) n'a pas aimé que Birama Ndoye veuille tirer un coup franc à sa place.
Fou de rage, Vincent Rüfli ne parvient plus à se contenir, il veut «faire sa fête» à Birama Ndoye, l'apostrophe violemment au coup de sifflet final.
La surprenante altercation qui a opposé hier les deux coéquipiers à la Charrière (alors que Sion venait de l'emporter 3-1 en assurant l'essentiel) trouve son origine dans l'exécution d'un dernier coup franc, aussi banal que lointain - un ultime coup franc dont les deux «belligérants» valaisans revendiquaient pourtant chacun la réalisation.
Dédramatisant la situation par rapport au comportement peu reluisant de ses défenseurs, Frédéric Chassot évoque là des «gamineries», le fait aussi que les «gars étaient mentalement fatigués (...) Oui, il y avait beaucoup de tensions, car on sait ce que la Coupe représente pour le FC Sion.»
Concrètement, il revenait à Rüfli d'exécuter cette dernière balle arrêtée. «C'était dans son secteur. Mais Ndoye est venu s'en mêler... Vincent et lui s'étaient déjà frottés quelques instants auparavant, à la suite d'une passe hasardeuse qui nous a mis en difficulté.»
Sur la pelouse, c'est Pa Modou qui est venu jouer les arbitres, en ceinturant notamment Rüfli avant que celui-ci ne disparaisse dans les vestiaires, toujours aussi chaud bouillant. «Il y a encore eu une ou deux gueulées, mais quand le président est arrivé, c'était terminé», note le manager sportif.
Alors que l'on redoutait une bataille rangée entre ultras, la seule bagarre a finalement éclaté verbalement sur la pelouse entre deux joueurs de la même équipe. Pour Jochen Dries, ce type de débordement est le signe «que l'équipe vit».
Messieurs, on se calme! Afin de se ressourcer, les joueurs du FC Sion ont d'ailleurs rendez-vous ce lundi matin aux Bains de Saillon...