Téléphonie mobileSamsung prend l'explosion d'un de ses Galaxy «très au sérieux»
Samsung Suisse «prend très au sérieux» l'accident qui, lundi matin à La Chaux-de-Fonds (NE), a valu une brûlure au troisième degré sur la cuisse droite à la jeune Fanny Schlatter.
- par
- Laurent Grabet
Pour mémoire, le smartphone Samsung Galaxy S3 de cette apprentie peintre en bâtiment de 18 ans avait soudainement explosé dans la poche de son pantalon avant de l'enflammer. La jeune fille s'en était sortie grâce à l'intervention de son patron, qui avait été contraint de lui arracher le vêtement.
«Dès que nous aurons réussi à contacter cette personne, nous lancerons une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur l'accident et, dans ce cadre, ce qu'il reste de son téléphone sera probablement envoyé en Corée», assure Mirjam Berger, porte-parole suisse de la marque coréenne. Elle précise aussi que Samsung est «navré que Mlle Schlatter ait été blessée à cause de son mobile» et que l'entreprise soumet systématiquement ses appareils à des «contrôles qualité rigoureux».
La porte-parole rappelle également que, l'an dernier en Irlande, Samsung avait enquêté sur un téléphone qui, après avoir été branché sur l'allume-cigare de sa voiture par son propriétaire, s'était mis à fumer. «Ces investigations avaient révélé qu'avant cela l'appareil avait été mouillé et séché au micro-ondes!» Les explosions répertoriées de téléphones portables sont en grande majorité dues à une mauvaise utilisation des batteries. Lesquelles doivent être d'origine et jamais exposées à de fortes chaleurs sous peine de bugger.
Fanny Schlatter, de son côté, avait racheté il y a quelques semaines le Samsung datant d'une année à une connaissance et, selon elle, les batteries seraient d'origine.