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Présidentielle françaiseSarkozy fait l'éloge de la Nation et des frontières

Nicolas Sarkozy a fait l'éloge de «la Nation» et de ses frontières, dimanche à Toulouse lors d'un meeting géant.

«La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens», a souligné Nicolas Sarkozy.

«La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens», a souligné Nicolas Sarkozy.

Keystone

Devant plusieurs milliers de personnes, le président-candidat a appelé ses concitoyens à "être fiers d'être français". "Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour", a-t-il dit dans une allusion aux scores de Marine Le Pen (17,9%) et de Jean-Luc Mélenchon (11,1%).

Selon M. Sarkozy, "l'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation". "Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national".

Il a accusé "la pensée unique, le système, notamment le système médiatique" d'avoir "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse".

Mais il a demandé de ne pas confondre "l'amour de sa patrie avec la haine des autres", qui est un "sentiment détestable", une façon de se démarquer du Front national.

Différence revendiquée

Il a défendu la Nation, qui "est d'abord le partage d'une identité collective" et "a fait naître la République", mais aussi "la France forte", son slogan de campagne. "Quand on est fort, on n'a pas peur de s'ouvrir, d'aller vers les autres, quand on ne défend pas la Nation, on est faible", a-t-il lancé. "La France forte s'ouvre au monde, la France faible se ferme au monde", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy a cherché à valoriser "l'identité" des Français. "Nous ne sommes pas supérieurs aux autres, mais nous sommes différents des autres et nous voulons qu'on respecte cette différence", a-t-il déclaré.

Le président-candidat a insisté à plusieurs reprises sur "l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation", alors qu'"on a voulu effacer toutes les frontières", au nom de la libre circulation des capitaux. "La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens", a-t-il redit.

(ats/afp)

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