A 3 jours de la reprise du championnat (ce sera samedi soir contre GC), Servette n'a toujours pas trouvé l'attaquant qui soulagerait ses problèmes offensifs. Annoncé régulièrement sous toit, le transfert d'Omar Kossoko a finalement capoté, et le Français est reparti tenter sa chance en Angleterre. «On n'était pas d'accord sur les options que le joueur souhaitait: une durée d'une année et demie, avec la possibilité d'être libéré après 6 mois», explique Pierro Bobbio, en charge du recrutement.

L'échec de l'arrivée de Kossoko ne signifie pas que Servette ne s'active pas. «On est sur plusieurs pistes. Trouver la meilleure, voilà la difficulté.» Car la lanterne rouge de la Praille n'a pas le droit de se rater. «Des joueurs se trouvent sur le marché, reprend le directeur sportif du SFC. Si ils y sont, c'est qu'ils ont quelques soucis. A nous de vérifier que ce souci n'aille pas à l'encontre de ce que l'on recherche. On ne veut pas faire un transfert pour qu'il soit dit que l'on a réalisé un transfert. Il faut que tout le monde, à commencer par le coach, soit convaincu.»

Autre frein: l'enveloppe, forcément limitée compte tenu de ses moyens, dont dispose Servette pour terminer son (maigre) marché. «Cela dissuade des joueurs pourtant potentiellement intéressés de venir nous rejoindre.» Pierro Bobbio travaille ces jours-ci sur trois dossiers chauds. Qui cherche trouve, dit le dicton…