Hockey sur glaceSheehan: «Je veux leur montrer que je suis un gagnant»
Viré par le HCC en 2013, Gary Sheehan entraîne désormais Ajoie. Et qui défiera-t-il dès ce soir en quarts de finale des play-off de LNB? Les Chaux-de-Fonniers!
- par
- Emmanuel Favre

Gary Sheehan: «Je veux leur montrer que je suis un gagnant»
Gary Sheehan, alors, il est l'heure?
Oh oui, enfin! Et j'ai vraiment hâte d'y être.
En face, il y aura La Chaux-de-Fonds, le club que vous aviez entraîné pendant huit ans avant d'être démis de vos fonctions le 19 mars 2013…
Cela devait bien arriver un jour. Pour ça aussi, c'est donc l'heure.
L'heure de prendre une revanche?
Non, le mot est trop fort.
L'heure de quoi alors?
L'heure d'avoir la chance de démontrer que je suis vraiment un gagnant.
Ce congédiement, visiblement, vous ne l'avez pas totalement digéré…
Disons qu'un club, quel qu'il soit, est libre de virer son coach. Mais c'est toujours mieux de le faire en lui donnant les vraies raisons de son choix.
Ce qui ne fut pas le cas au HCC?
Non, mais je ne souhaite plus en parler. Depuis, je suis passé à autre chose. J'ai vécu de magnifiques expériences à Berne et au sein du département des arbitres de Swiss Ice Hockey. Et maintenant, je suis épanoui en Ajoie. A quelque part, c'est grâce à la décision du HCC que j'ai eu la chance de vivre tout ça.
Pas rancunier donc?
Pas du tout.
Mais vous ne seriez pas mécontent d'éliminer les Abeilles!
Je vous l'ai dit, je suis un gagnant. Puisque vous insistez, je l'admets: une victoire contre La Chaux-de-Fonds est un peu plus belle qu'une victoire contre Winterthour.
Ce soir, c'est l'acte I. Prêt?
Je le suis. Et – le plus important – l'équipe l'est également.
Une équipe qui semble être montée en puissance en 2016…
Effectivement.
Le rendement que vos deux étrangers (Devos et Hazen) témoigne de vos progrès, non?
Oui. Mais attention, ils sont encore jeunes. Et ils ne sont pas seuls. Le HCC ne va pas affronter Devos et Hazen, il va affronter une équipe.
Une équipe qui a un plan de match?
Oui, il est ficelé.
Un indice?
Non…
Allez, un seul…
Bon, alors disons que le porteur du puck sera sous pression.