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SérieShemar Moore: «Il faut être sexy pour les babygirls»

Après avoir quitté «Esprits criminels» en 2017, l'acteur est le héros de «S.W.A.T.», diffusé ce mardi à 21 h sur TF1. Rencontre.

par
Laurent Flückiger
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Shemar Moore était au Festival de Télévision de Monte-Carlo en juin 2018 pour présenter sa nouvelle série, «S.W.A.T.».

Shemar Moore était au Festival de Télévision de Monte-Carlo en juin 2018 pour présenter sa nouvelle série, «S.W.A.T.».

L'acteur a incarné durant 252 épisodes l'agent spécial Derek Morgan dans la série «Esprits criminels».

L'acteur a incarné durant 252 épisodes l'agent spécial Derek Morgan dans la série «Esprits criminels».

À Monte-Carlo, Shemar Moore était accompagné de Jay Harrington, l'un de ses partenaires à l'écran.

À Monte-Carlo, Shemar Moore était accompagné de Jay Harrington, l'un de ses partenaires à l'écran.

Alors qu'il n'a jamais rechigné à montrer ses abdos, Shemar Moore a trouvé un nouveau rôle musclé dans «S.W.A.T». Dévoilée aux États-Unis en 2017, la série suit l'unité d'élite des forces policières de Los Angeles dont la mission est de lutter contre les crimes, les trafics, les cartels et les gangs. L'acteur qui a incarné durant 252 épisodes l'agent spécial Derek Morgan dans «Esprits criminels» dirige l'équipe en tant que sergent Daniel «Hondo» Harrelson, épaulé notamment par Jay Harrington, alias David «Deacon» Kay. Nous les avions rencontré tous les deux l'an dernier au Festival de Télévision de Monte-Carlo.

Décrivez-nous votre nouvelle série, «S.W.A.T.».

Shemar Moore: Ce sont des superflics qui poursuivent les méchants. Nous somme l'équipe d'élite, appelée quand le FBI ou la police ne peuvent pas sauver la situation. Je joue Hondo, il joue Deacon, nous roulons dans un camion très cool appelé «Black Betty» et nous protégeons les innocents. C'est un film d'action mais à la TV chaque semaine. On prend du bon temps en regardant cette série mais surtout nous vous surprenons avec de bonnes histoires qui sont vraiment arrivées aux États-Unis. Ce n'est pas le long-métrage «S.W.A.T unité d'élite» sorti en 2003 (ndlr.: avec Samuel L. Jackson et Colin Farrell) ni la série des années 1970.

Le SWAT dispose d'un équipement lourd. C'est pénible?

Jay Harrington: C'est lourd, oui! Et on l'a tout le temps sur nous. Mais vous savez quoi, dès qu'on enfile notre veste on entre dans la peau de nos personnages. C'est un costume.

S. M.: Nous ne sommes ni Superman ni Batman ni Spider-Man, nous sommes des héros d'action dans la vraie vie. Ces gens existent. Et ce qui est bien, c'est que nous ne sommes pas des acteurs cool avec des armes cool, nous cherchons à être authentiques parce que nous avons une responsabilité envers le vrai SWAT. Nous avons été entraînés par celui de Los Angeles et de San Diego ainsi que le SEAL Team 6. Ils nous ont appris leur tactique, la façon dont ils se déplacent.

J. H.: Un jour, j'ai croisé dans la rue un officier de la police de Los Angeles qui m'a dit qu'il appréciait que ma façon de tenir une arme était correcte. Et ça m'importe beaucoup.

S. M.: Nous voulons montrer aux gens qui sont les humains derrière leur badge. Chaque jour peut être leur dernier.

Shemar, en quoi Hondo est-il différent de Derek Morgan que vous jouiez dans «Esprits criminels»?

S. M.: Hondo est un Derek Morgan surpuissant. Les membres du SWAT doivent être très athlétiques. Donc j'ai pris du muscle, entre 5 à 7 kilos. Son état d'esprit est différent. Il a le commandement, c'est un ex-marine. Il doit prendre soin des membres de son équipe et toutes ses décisions ont une influence sur eux. Hondo vient de la rue et il veut changer le système, il veut plus d'égalité. Il se bat pour tout le monde.

Combien de jours vous faut-il pour tourner un épisode de «S.W.A.T.»?

J. H.: Neuf. Ça prend beaucoup de temps pour tourner une scène, c'est beaucoup de travail.

Qu'est-ce que vous faites entre deux prises, en attendant de reprendre le tournage?

S. M.: Je n'attends pas entre deux prises, parce que je suis impliqué dans tout.

J. H.: Il fait des pompes.

S. M.: C'est important d'être en forme. Nous voulons être sexy pour les babygirls. (Il sourit.) Mais nous devons rester forts. «S.W.A.T.,» c'est entre douze et seize heures par jour. Je suis le leader donc je doit faire beaucoup. Et je suis aussi producteur. Ça ne veut pas dire chef, ça veut dire comprendre l'alchimie, l'histoire, être sûr que chacun est en bonne position et que la série garde son intégrité. Je ne veux pas être paresseux, je veux que ce soit une série mémorable.

Il y a quelques années, Shemar Moore avait eu une relation avec Lauriane Gilliéron, Miss Suisse 2005. Il a souhaité lui passer un message personnel.

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