Football: Sion a les chevaux qu'il faut pour freiner Bâle

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A l'image de ce bolide garé dans le parking des joueurs à Martigny, le club valaisan est prêt à terminer sa saison pied au plancher.

Nicolas Jacquier
Martigny-Croix
par
Nicolas Jacquier
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On ne vous dira pas à quel joueur du FC Sion appartient cette Lamborghini noire.

On ne vous dira pas à quel joueur du FC Sion appartient cette Lamborghini noire.

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Au moment où le FC Sion doit assurer l'Europe, il s'agit pour le club valaisan de ne plus lambiner en chemin, surtout en déplacement, et pour ses joueurs de montrer ce qu'ils ont dans le coffre.

Ou plutôt sous le capot, à l'image des chevaux du bolide italien garé avant-hier sur le parking des joueurs, à la «Porte d'Octodure», leur stamm de Martigny. Alors que le club valaisan roule habituellement japonais ou sud-coréen, cette Lamborghini noire appartient à l'un des cadres de l'équipe - on ne vous dira pas lequel, chut.

Sion est-il prêt à mettre les gaz et à vrombir d'ambitions pétaradantes jusque dans le jardin du FC Bâle? Il semble avoir les chevaux qu'il faut pour retarder le septième sacre du FCB, mais il est confronté à une mission à priori impossible: gagner sur une pelouse de Saint-Jacques où le visiteur valaisan ne l'a plus emporté depuis 19 ans en championnat.

Son dernier succès remonte au 2 août 1997 - les hommes d'Alberto Bigon s'y étaient alors imposés 3-1, grâce notamment à un but d'un certain Didier Tholot. Depuis ce jour-là, Sion a subi 15 défaites contre 9 matches nuls.

Pour inverser le cours de l'histoire, ses joueurs pourront bien sûr s'inspirer de leur exploit de Coupe, lorsqu'ils avaient infligé à ce même FC Bâle une terrible humiliation en finale de la Coupe 2015 (3-0 pour Sion le 7 juin dernier). «Le titre de Bâle, perso, je m'en fous, résume Tholot. Moi, ce que je veux, c'est retrouver l'Europe et pour cela, il importe de faire quelque chose là-bas.»

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