FootballSommer: «En ce moment, tout est positif»
Le gardien suisse de Borussia Mönchengladbach a été immense jeudi soir, en Ligue Europa contre Schalke 04 (1-1). Il évoque la bonne ambiance qui règne au sein du groupe.
- par
- Renaud Tschoumy

Yann Sommer est en grande forme.
Yann Sommer, votre club de Borussia Mönchengladbach semble avoir retrouvé des couleurs, après une fin d'année difficile (Dieter Hecking a remplacé André Schubert au poste d'entraîneur deux jours avant Noël). On se trompe?
Non. L'ambiance au sein du groupe est très positive. Et les résultats s'en ressentent, forcément.
Jeudi, à la Schalke Arena, vous avez réalisé deux arrêts décisifs. Le premier de la main sur un coup franc de Geis (43 e ), le deuxième du pied sur une reprise à bout portant de Calgiuri (76 e ). Pouvez-vous nous parler de ces deux actions?
Geis, je le connais bien. Il m'avait mis un but sur un coup franc similaire lorsqu'il jouait à Mainz, il y a deux ans je crois. Il a fait une super frappe, et vu sa position, j'avais les deux côtés ouverts. Mais j'ai bien su lire sa frappe. Sur le deuxième, c'était un pur réflexe. Une première frappe est déviée, elle passe trop haut pour que je puisse sauter. J'étais sûr qu'il n'y aurait pas but, mais le ballon a frappé la transversale et est revenu en jeu. Je me suis retourné et j'ai réagi à l'instinct. Dans ces moments, tout se passe trop vite pour qu'on puisse réfléchir.
Peut- on considérer que votre victoire sur le terrain de la Fiorentina au tour précédent (Gladbach s'est imposé 4-2 après avoir été mené 0-2 et avoir perdu 0-1 à domicile à l'aller) a constitué un déclic?
C'est un match référence, en effet. Le genre de rencontres qui vous prouvent que rien n'est jamais perdu. Pour la confiance, c'est important. Lors du deuxième match de l'année, on avait vécu à peu près la même chose contre Leverkusen: on était mené 0-2, mais on s'était imposé 3-2. Cela montre qu'on croit toujours en nous.
Changeons de sujet. Dans un peu moins de dix jours, l'équipe nationale se réunit à Lausanne pour préparer son match qualificatif du 25 mars à Genève, contre la Lettonie. On imagine que vous vous réjouissez…
C'est sûr! On a devant nous un match très important. On veut continuer notre série (ndlr : quatre victoires en autant de matches de qualification pour le Mondial 2018). Et puis, cela fait longtemps que l'on n'a pas été réunis avec les autres joueurs du cadre. C'est toujours un bon moment.