Pour Stéphane Bern, le magazine Closer n'est pas à pointer du doigt dans les révélations sur la vie privée de François Hollande et sa relation avec l'actrice Julie Gayet. Pour le présentateur, les hommes politiques sont les premiers responsables de l'intérêt people qu'ils suscitent. «Les hommes politiques ont mis eux-mêmes le doigt dans l'engrenage en posant en famille ou en couple dans certains magazines», déclare Stéphane Bern dans Nice-Matin.

S'il déplore malgré tout que «tout ça décrédibilise la fonction présidentielle», il trouve la presse bien hypocrite dans son ensemble. «Dans cette affaire, Closer a fait le sale boulot et toute la presse s'est hypocritement engouffrée dans la brèche», affirme-t-il.

Et force est de constater que des médias bien moins people ont narré les supposées aventures de François Hollande et Julie Gayet, du Huffington Post au Figaro, en passant par Le Monde.

Si François Hollande a décidé de ne pas porter plainte à titre personnel, il n'en va pas de même pour Julie Gayet qui a assigné Closer au pénal pour «atteinte à l'intimité de la vie privée», une information dévoilée en premier par le très sérieux quotidien d'actualité Le Monde.