Marché-ConcoursSteve Guerdat rend hommage à la race franches-montagnes
Le champion olympique d'équitation Steve Guerdat s'est rendu au Marché-Concours de Saignelégier (Jura) pour honorer la seule race indigène de Suisse.

Steve Guerdat revient aen terres jurassiennes au Marché-Concours de Saignelégier.
Le Marché-Concours de Saignelégier (JU) ne pouvait rêver meilleure publicité que la présence du champion olympique d'équitation Steve Guerdat. Et même si le Jurassien ne réussit pas ses exploits sur le dos de franches-montagnes, il ne manque pas d'honorer la seule race indigène de Suisse.
La race franches-montagnes «représente bien la vraie nature des chevaux», a dit le premier champion olympique jurassien. Le Jurassien a déjà monté des «franches-montagnes», pour s'amuser, a-t- il confié.
Moins d'une semaine après avoir conquis son titre à Londres, Steve Guerdat a carrément volé la vedette au conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, lequel n'a toutefois pas manqué de souligner l'exemplarité de ce titre olympique jurassien pour la filière chevaline.
Le ministre de l'économie a ainsi souligné la symbiose entre l'homme et l'animal, cette complicité qui a amené le succès olympique et qu'il ressent également ici aux Franches-Montagnes, a-t- il déclaré lors de son allocution, avant d'effectuer un tour de piste en calèche au côté du champion olympique.
Pas de réponses concrètes
A cette occasion, le conseiller fédéral n'a pas apporté davantage de réponses concrètes aux demandes des éleveurs. Ils les a cependant assurés du minimum. Il garantit ainsi que le soutien à la filière ne sera pas remis en question. Les éleveurs demandent de le doubler.
Johann Schneider-Ammann assure également de la pérennité du Haras fédéral, désormais intégré dans Agroscope. Mais s'il assure vouloir s'engager en faveur de l'élevage chevalin, le conseiller fédéral place les éleveurs face à la réalité.
«Notre agriculture est tributaire d'une industrie intacte. Or celle-ci a besoin d'accords de libre-échange», a-t-il affirmé à l'endroit de paysans peu favorables à ce genre d'accords. «Mais je l'ai toujours dit clairement, et le répète, je ne suis pas prêt à sacrifier notre agriculture sur l'autel de la mondialisation», a affirmé le ministre de l'économie.