Publié

Tour de RomandieSteve Morabito: «Je suis satisfait de ma rentrée»

Loin derrière Bradley Wiggins, vainqueur incontesté et incontestable du millésime 2012, le Valaisan de BMC s'est fait plaisir dans son jardin.

Laurent Guyot
par
Laurent Guyot
Keystone

Bradley Wiggins a puisé dans ses dernières forces pour s'adjuger de belle manière la 66e édition du Tour de Romandie. Malgré un saut de chaîne et un changement de vélo en cours d'étape, le Britannique de 31 ans est même parvenu à gagner un contre-la-montre à la difficulté supérieure. Pour 70 centièmes, le chef de file des Sky a brûlé la politesse à l'Américain de Garmin Andrew Talansky, également 2e du général à 12 secondes de son rival. Déjà vainqueur de Paris-Nice grâce notamment à son succès dans le chrono du col d'Eze, Bradley Wiggins s'est déjà profilé en vue du Tour de France. Battu sur chute l'an dernier mais déjà 4e en 2009, le multiple champion olympique et du monde de poursuite voudra prendre sa revanche en juillet prochain.

Meilleur Suisse classé au général, Steve Morabito a tenu son rang dans son jardin même si le contre-la-montre n'est pas sa tasse de thé. «Je me suis fait plaisir et j'ai apprécié de voir autant de personnes connues le long du parcours. C'était un parcours exigeant avec cette ascension mais surtout le vent qui a aussi durci la course. Honnêtement, je suis satisfait de ma rentrée car je ne savais pas vraiment où je me situais après mon arrêt en raison de ma tendinite au genou. Pour ce chrono, j'ai utilisé un vélo de route tout à fait traditionnel avec des plateaux de 55 et 39 et une cassette de 11 à 25.»

De son côté, Johann Tschopp, bon 29e de l'étape, a apprécié la montée sur Aminona. «Il s'agissait vraiment d'un contre-la-montre complet. Je me suis bien senti sur les forts pourcentages de l'ascension. Mais dès qu'il a fallu remettre du braquet dans le final, je ne suis pas arrivé à mettre la puissance d'un rouleur. Il y a des choix à faire dans notre métier. Je suis plus porté sur les ascensions. D'ailleurs j'ai choisi un vélo de route traditionnel le plus léger possible.» Avant rejoindre son épouse dans l'attente d'un second heureux événement pour début juillet, le citoyen de Miège s'est réjoui de sa condition devant lui permettre de viser une victoire d'étape à lors du prochain Giro. «Les jambes tournent déjà bien. Nous jouerons la carte de Marco Pinotti mais cela ne devrait pas m'empêcher de tenter ma chance lors de la 3e semaine dans les Dolomites. Là aussi, il y aura de quoi faire.»

Ton opinion