RaffineriesSursis concordataire accordé à Petroplus Holdings
Le groupe a obtenu du tribunal cantonal de Zoug un sursis concordataire définitif de six mois. La raffinerie de Cressier (NE), qui a également fait la même demande, n'est pas concernée par cette décision.

Petroplus Holdings obtient du tribunal cantonal de Zoug un sursis concordataire définitif de six mois. L'exploitant de raffineries compte négocier la cession de ses actifs au bénéfice de ses créanciers.
Le groupe a, en outre, demandé la radiation de sa cotation de la Bourse suisse. Les actions de Petroplus Holdings se négocieront ainsi pour la dernière fois le 11 mai. Les obligations convertibles émises par Petroplus Finance sont également visées.
La raffinerie de Cressier (NE), qui compte quelque 260 employés, n'est pas concernée par ce sursis concordataire définitif annoncé mercredi, Petroplus Holdings n'ayant plus le contrôle de ses filiales.
Les commissaires provisoires en charge du site neuchâtelois ont requis mardi un sursis concordataire définitif de six mois. Le délai de deux mois prévu par la loi pour le sursis provisoire dont il bénéficie arrive à échéance à la fin de cette semaine. Une décision du juge du tribunal régional de Boudry (NE) est imminente.
En proie à de graves problèmes financiers, le premier raffineur indépendant d'Europe cherche à vendre ses cinq raffineries. Pour l'heure, seule celle d'Anvers, en Belgique, a trouvé un repreneur. Le géant du négoce pétrolier Gunvor entend boucler dans les semaines à venir la transaction.
Petroplus possède cinq raffineries en Europe, situées à Cressier, à Petit-Couronne (France), Anvers (Belgique), Coryton (Grande- Bretagne) et Ingolstadt (Allemagne).