MalicielSursis pour les PC victimes de DNS-Changer
Le black-out est momentanément écarté pour les PC infectés par le maliciel DNS-Changer, mais le dépistage reste de mise. Passé le 9 juillet, ils seront privés d'internet.
- par
- Simon Koch

On ignore l'étendue des dégâts en Suisse, mais en Belgique, le maliciel infecte 1 PC sur 1000.
Des milliers d'ordinateurs infectés par le cheval de Troie DNS-Changer auraient pu être privés d'internet si un tribunal américain n'était pas intervenu en leur faveur auprès du FBI.
Une fois sur les PC, le maliciel orientait automatiquement les utilisateurs vers des copies de sites internet connus, afin de leur dérober des données. La pratique a été interrompue grâce à un coup de filet du FBI contre le réseau criminel qui «gérait» DNS-Changer.
Les serveurs des malfrats ont été remplacés par des serveurs DNS légitimes afin d'aiguiller les ordinateurs contaminés vers les vrais sites. Ces serveurs, qui devaient être débranchés aujourd'hui pour des raisons financières, resteront en service jusqu'au 9 juillet.