Le Giro emprunte les routes accidentées des Cinque Terre, en balcon au-dessus de la mer. Aussi beau que sélectif. 5e étape (La Spezia - Abetone, 152 km): Première arrivée au sommet dans la montagne-symbole de la Toscane, chère à Gino Bartali. Mais la pente reste modérée. 8e étape (Fiuggi - Campitello Matese, 188 km): Pour rejoindre la station de moyenne altitude, théâtre d'un exploit de Bernard Hinault, il faut emprunter les routes rugueuses des Abruzzes. 9e étape (Bénévent - San Giorgio del Sannio, 212 km): Les côtes de Campanie dessinent un profil de montagnes russes. Une journée de grande fatigue avant la première journée de repos, difficile à contrôler. 14e étape (Trévise - Valdobbiadene, 59,2 km contre-la-montre): Ecarts en perspective dans cet unique chrono individuel de l'édition 2015, le plus long depuis 2009. Roulant pour l'essentiel, avec deux côtes toutefois. 15e étape (Marostica - Madonna di Campiglio, 165 km): Retour à Madonna di Campiglio, dix-neuf ans après l'exclusion de Pantani. L'arrivée est jugée plus haut, au-dessus de la station. 16e étape (Pinzolo - Aprica, 175 km): Le Mortirolo, dont le sommet est situé à 35 kilomètres de l'arrivée, est l'un des cols les plus durs d'Europe. Une montée étouffante. 18e étape (Melide - Verbania, 172 km): Attention au Monte Ologno, une ascension très pentue (9 %). Au sommet, il ne reste plus qu'à basculer vers le lac Majeur. 19e étape (Gravellona Toce - Cervinia, 236 km): L'étape-reine de la montagne, de l'avis des organisateurs. Deux cols avant la montée finale vers Cervinia, interminable. 20e étape (Saint-Vincent - Sestrière, 196 km): Le Colle delle Finestre, au final en terre, ménage le suspens jusqu'au bout. Tout est possible dans cette ascension ardue, à moins de 30 km de l'arrivée. jm/dhe