Les deux contre-la-montre seront probablement les étapes qui feront la différence. Les étapes de montagne sont bien réparties, ce sera important de savoir gérer ses forces. C'est un Tour très difficile, clairement pour les grimpeurs, même si celui de cette année l'était encore plus car il y avait moins de contre-la-montre. Dans l'ensemble, c'est un parcours qui me plaît mais on sait que cela peut se retourner à tout moment contre soi. Je vais le préparer à cent pour cent." Eusebio Unzue (manager Movistar): "C'est un Tour différent. Les favoris n'auront pas le stress des étapes de pavés. Il manque un contre-la-montre par équipes, qui est spectaculaire et offre des opportunités pour tous. Il y a beaucoup de montagne dans la troisième semaine et plusieurs étapes en "trompe-l'oeil" qui ne se terminent pas au sommet mais qui peuvent être très spectaculaires. Nous avons la chance d'avoir un coureur, Nairo (Quintana), avec qui nous pouvons aspirer à gagner. A nous de l'entourer au mieux. Alejandro (Valverde) devrait être logiquement de la partie." Rik Verbrugghe (manager de l'équipe IAM): "Nous revenons à une tradition voulant que trois-quatre étapes dévolues aux sprinters précèdent les passages dans les montagnes. Avec aussi deux contre-la-montre dont un en côte, je pense que Mathias Frank est susceptible de confirmer sa 8e place de cette année. Et nous aurons un bon coup à jouer dans les emballages, raison pour laquelle nous choisirons le meilleur entre Matteo Pelucchi et Jonas Van Genechten." Wilfried Peeters (directeur sportif Etixx): "La première semaine de ce Tour qui est dans l'ensemble très accidenté est plutôt pour les sprinteurs. Marcel (Kittel) sera notre homme et Tony Martin davantage tourné vers le classement puis le contre-la-montre. C'est un Tour assez classique dans l'ensemble, conçu pour les différentes sortes de coureurs." Emmanuel Hubert (manager de Fortuneo en 2016): "Ce Tour de France 2016, je le trouve déjà magique. La dernière semaine sera compliquée. Les Alpes sont loin d'être occultées. Si ASO nous offre encore l'honneur et le plaisir d'une invitation, il nous faudra, nous Bretons, nous approprier un peu du départ du Mont-Saint-Michel, car même si l'étape Granville-Angers devrait passer du côté de Fougères, nous ne serons pas aussi bien servis qu'en 2015. Mais la Manche, c'était aussi mes routes d'entraînement lorsque j'étais coureur." Vincent Lavenu (manager d'AG2R La Mondiale): "C'est toujours un grand plaisir de découvrir le parcours. Avant la présentation, je ferme les écoutilles pour ne pas entendre les rumeurs sur les réseaux sociaux. C'est un Tour dynamique et qui fait la part belle à la montagne et notamment chez nous dans les Alpes. Ce Tour de France 2016 est un terrain de jeu idéal pour s'exprimer." jm/dmk