A l'avant, le groupe n'a jamais ralenti mais on a pu garder un peu d'énergie pour la fin. Nous étions trois coureurs de Lotto devant. Aux 2 kilomètres, j'ai dit à Tony Gallopin et à Marcel Sieberg d'attendre le plus longtemps possible. Le vent soufflait de face. Sieberg m'a permis d'être dans la roue de Mark Cavendish et je suis content d'avoir pu passer à la fin. Renshaw a fait son effort trop tôt et Cavendish a lancé le sprint très tôt du coup. Mais il a déjà gagné beaucoup d'étapes de cette manière là, il est capable de tenir cette vitesse jusqu'à la ligne. Le maillot vert ? c'est la première fois que je vais le porter dans le Tour. Je suis déjà content pour la prochaine étape, pour la suite on verra." Chris Froome (GBR/Sky), 7e de l'étape: "C'est un gros avantage de se retrouver dans cette position. Mais c'est une course de trois semaines. Aujourd'hui, nous sommes en avance. Qui sait où nous serons en fin de semaine ? Je dois un grand merci à mes coéquipiers pour m'avoir aidé à rester devant tout au long de la journée. Je ne pouvais pas espérer plus. Avec la tempête, le vent, et tout le reste, c'était le chaos. Nibali était à côté de moi et, quand j'ai appris qu'il était distancé, je ne pouvais pas y croire. C'est la nature de la course ici, aux Pays-Bas. Pour Stannard et Thomas, c'est leur terrain de jeu. Comme une classique, avec le vent de côté et la pluie." jm/bvo