CyclismeTour de France - 3e étape: déclarations
CALVI (France / Haute-Corse), 01 juil 2013 (AFP) - Jose Joaquin Rojas (ESP/Movistar), 3e de l'étape: "Je suis content de ma place.
Je suis ici d'abord pour Alejandro (Valverde) et c'est seulement en fonction de ce travail que je peux prendre une option personnelle. J'ai un bien meilleur moral après avoir subi beaucoup de contre-temps (infection buccale). Dans les derniers contre-la-montre par équipes, nous avons montré que nous étions au niveau." Philippe Gilbert (BEL/BMC), 5e de l'étape: "Le final était houleux, typique du Tour de France à cause des risques et des enjeux énormes. J'aurais espéré un peu plus de soutien. On était cinq et il n'y en a que deux qui ont travaillé. C'est dommage. La Corse ? c'était une belle expérience. On a vu un beau spectacle, avec des offensives, de l'action. C'est un début de Tour assez attrayant". Alberto Contador (ESP/Saxo): "La journée s'est bien passée. Il était important d'éviter les chutes ou un autre problème. Je suis encore un peu meurtri (par la chute de la 1re étape). Le contre-la-montre par équipes ? C'est davantage un match entre les équipes qu'entre les leaders individuellement. Ça n'aura pas la même importance qu'un chrono individuel mais ça permettra de fixer un peu le classement. Nous avons une équipe très forte. Nous nous sommes entraînés ensemble ces derniers jours et les sensations sont très bonnes." Jurgen Van den Broeck (Lotto), : "Le bilan des trois premières étapes en Corse est positif. J'ai voulu tenter quelque chose dans la dernière montée mais le vent soufflait de face. Je n'ai pas pu faire assez de différence sur mon démarrage. Le contre-la-montre par équipes ? J'ai une confiance totale dans l'équipe quand on voit la façon dont elle forme le train pour les sprints. J'espère que nous allons perdre le moins de temps possible." Julien Simon (FRA/Sojasun), 9e de l'étape et 2e du général: "Je suis très déçu. J'avais vraiment les jambes pour gagner aujourd'hui. Julien El Farès me dépose idéalement à 800 mètres de la ligne. Malheureusement, Rojas vient me coincer à ce moment-là. Je perds de la vitesse et je me retrouve derrière. Il m'est donc impossible de jouer le sprint, c'est trop tard. Même si je suis deuxième au général, cela ne vaut pas une victoire d'étape. J'espère que j'aurai d'autres opportunités." jm/bvo