cyclismeTour de France/Dopage - Une possibilité de contrôles nocturnes (Cookson)
Il y a une possibilité de contrôles antidopage nocturnes sur le Tour de France 2015, assure Brian Cookson, président de l'Union cycliste internationale (UCI), dans le colonnes du Monde daté du mercredi 8 juillet.
"C'est une possibilité. Aucune équipe ne doit penser qu'elle pourra s'en sortir à ce niveau-là", explique le président de l'UCI dans le quotidien français. Le nouveau code mondial antidopage, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, autorise en effet de contrôler "tout sportif en tous lieux en tous moments". Sur le Tour de France, c'est l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui, par le biais d'une convention avec la Fondation antidopage du cyclisme (CADF), émanation de l'UCI, est chargée des contrôles. Or, la transcription du nouveau code n'est toujours pas effective en France, rendant délicats de facto des contrôles nocturnes. Les termes du code mondial sont effet juridiquement trop vagues pour le droit français et la notion de protection des libertés individuelles. Il faudra pour cela attendre de connaître le contenu de l'ordonnance de transposition du nouveau code qui interviendra à la fin de l'été, après donc, l'édition 2015 du Tour de France. "Les contrôles nocturnes ne sont pas admis par le droit français actuellement", explique à l'AFP Bruno Genevois, président de l'AFLD. "Il ne faut toutefois pas être dogmatique sur le sujet. Surtout, il n'y a pas que les contrôles. Nous pouvons travailler avec la gendarmerie et les douanes à partir d'informations nous suggérant des comportements répréhensibles", explique-t-il. "Concrètement, si on peut faire les contrôles dès 6 heures du matin et que nous disposons d'informations, on peut jouer sur les douanes et la gendarmerie nationale", développe M. Genevois. fbr/bvo