Election Conseil fédéral: Tous veulent le département d'Eveline Widmer-Schlumpf

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Election Conseil fédéralTous veulent le département d'Eveline Widmer-Schlumpf

A gauche comme à droite, tous les partis seraient tentés par le Département des Finances que laissera la ministre. Du côté de l'UDC, de nouveaux noms sont en lice pour sa succession.

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C'est le plus jeune des candidats mais il fait désormais figure de grandissime favori à la succession d'Eveline Widmer-Schlumpf puisqu'il est le candidat alémanique du «tricket» de l'UDC. Il a été réélu comme conseiller national le 18 octobre dernier, et sa section zougoise le présente comme un «complément idéal» à l'actuel conseiller fédéral Ueli Maurer. Il est également proche des positions de Christoph Blocher et son profil ultra-libéral a aussi tout pour plaire au PLR.

C'est le plus jeune des candidats mais il fait désormais figure de grandissime favori à la succession d'Eveline Widmer-Schlumpf puisqu'il est le candidat alémanique du «tricket» de l'UDC. Il a été réélu comme conseiller national le 18 octobre dernier, et sa section zougoise le présente comme un «complément idéal» à l'actuel conseiller fédéral Ueli Maurer. Il est également proche des positions de Christoph Blocher et son profil ultra-libéral a aussi tout pour plaire au PLR.

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Le conseiller national, qui représente la ligne dure du parti, a été plébiscité par sa section cantonale le 11 novembre. Il incarne un mélange détonant de bonhomie vaudoise et de politique blochérienne, surtout depuis qu'il siège à Berne. Il a été retenu par son parti pour l'élection du 9 décembre comme candidat romand.

Le conseiller national, qui représente la ligne dure du parti, a été plébiscité par sa section cantonale le 11 novembre. Il incarne un mélange détonant de bonhomie vaudoise et de politique blochérienne, surtout depuis qu'il siège à Berne. Il a été retenu par son parti pour l'élection du 9 décembre comme candidat romand.

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Il est membre de la Lega et sa candidature a été jugée légitime par Toni Brunner, le président de l'UDC. Il fait partie du triple ticket que le parti compte proposer pour le 9 décembre en tant que candidat italophone. Elu, il deviendrait le premier conseiller fédéral de Suisse italienne depuis le retrait de Flavio Cotti en 1999 mais ses positions anti-frontaliers dérangent.

Il est membre de la Lega et sa candidature a été jugée légitime par Toni Brunner, le président de l'UDC. Il fait partie du triple ticket que le parti compte proposer pour le 9 décembre en tant que candidat italophone. Elu, il deviendrait le premier conseiller fédéral de Suisse italienne depuis le retrait de Flavio Cotti en 1999 mais ses positions anti-frontaliers dérangent.

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Après le retrait annoncé de la ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf du Conseil fédéral, son département (DFF) est en proie à la convoitise des partis.

Selon la SonntagsZeitung, le président de l'UDC Toni Brunner le voit comme terrain de premier plan pour un élu de sa formation. Christian Levrat, président du PS, n'exclut pas non plus qu'un représentant du PS soit placé à sa tête, «car le fait qu'Ueli Maurer puisse devenir ministre des Finances me fait peur», lance l'intéressé.

Le chef du groupe PDC au Parlement, Filippo Lombardi, s'attend lui à ce que le DFF demeure en mains bourgeoises. «Si Ueli Maurer reprend le département, il sera instantanément mesuré à sa prédécesseuse, qui a fait du bon travail», indique-t-il dans la Schweiz am Sonntag.

11 candidats UDC examinés

Par ailleurs, la commission d'évaluation de l'UDC examinerait en ce moment l'aptitude de 11 personnes à devenir candidats pour reprendre le poste d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral.

Parmi eux, selon la Schweiz am Sonntag, deux candidats expédients: le chef du groupe UDC au Parlement Adrian Amstutz et l'ancienne conseillère d'Etat zurichoise Rita Fuhrer, qui se seraient portés volontaires. Adrian Amstutz se tient prêt au cas où l'UDC requerrait une candidature de la ligne dure pour des raisons tactiques.

Un favori secret?

Et un favori «dont l'identité est gardée secrète» aurait pris place dans la valse des candidats UDC pour le siège laissé vacant au gouvernement, selon la Zentralschweiz am Sonntag. Il s'agirait du ministre de l'instruction publique du canton de Nidwald Res Schmid, qui n'a cependant pas été nommé officiellement par le parti cantonal.

Si la commission d'évaluation de l'UDC estime que Res Schmid est une option, alors nous ne serons pas contre, indique le président de l'UDC nidwaldienne Christoph Keller. Res Schmid lui-même n'a pas souhaité faire de commentaire.

(ats)

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