Il trouve que le pape devrait, à côté des cardinaux, s'entourer de laïcs jeunes, vieux, femmes et hommes de tous les horizons pour le conseiller, histoire de «faire remonter jusqu'à lui des débats très en phase avec les problèmes des gens de notre temps.»

Ses idées, l'Abbé d'Einsiedeln les a publiées lundi. Après cinq jours, «Découvrir ensemble la braise sous la cendre» en était déjà à sa troisième réédition et son standard téléphonique avait sauté.

En défendant aussi l'idée que «tout homme, célibataire ou marié, devrait pouvoir devenir prêtre» parce que «c'est l'Eglise catholique qui dit cela. Nous avons des prêtres mariés dans les Eglises orientales en pleine unité avec l'Eglise catholique», Martin Werlen se pose a priori en progressiste. Il assume sa part de provocation, mais veut surtout en finir avec le débat stérile qui oppose traditionnalistes et modernistes pour dialoguer, et enfin apporter aux croyants des réponses aux questions actuelles qu'ils se posent. Sans quoi ils pourraient bien continuer à déserter l'Eglise.

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