Primaires républicaines: Trump joue l'apaisement dans un débat sérieux

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Primaires républicainesTrump joue l'apaisement dans un débat sérieux

Les 4 candidats ont notamment débattu de politique étrangère dans le calme.

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Donald Trump, entouré de sa famille à la Trump Tower à New York, réagit après sa victoire dans l'Indiana. (Mercredi 3 mai 2016).

Donald Trump, entouré de sa famille à la Trump Tower à New York, réagit après sa victoire dans l'Indiana. (Mercredi 3 mai 2016).

Keystone
Donald Trump a étrillé ses adversaires. Clinton et Cruz en ont pris pour leur grade. (Dimanche 1er mai 2016)

Donald Trump a étrillé ses adversaires. Clinton et Cruz en ont pris pour leur grade. (Dimanche 1er mai 2016)

AP
Le sénateur du Texas Ted Cruz a annoncé avoir choisi son ancienne adversaire Carly Fiorina comme colistière, le 27 avril à Indianapolis (Indiana). Fiorina, ex-PDG de Hewlett-Packard, était elle-même candidate plus tôt dans la saison. Si Cruz est élu président, Fiorina sera donc vice-présidente. (Mercredi 27 avril 2016).

Le sénateur du Texas Ted Cruz a annoncé avoir choisi son ancienne adversaire Carly Fiorina comme colistière, le 27 avril à Indianapolis (Indiana). Fiorina, ex-PDG de Hewlett-Packard, était elle-même candidate plus tôt dans la saison. Si Cruz est élu président, Fiorina sera donc vice-présidente. (Mercredi 27 avril 2016).

Keystone

Les quatre candidats républicains à la présidentielle des Etats-Unis de novembre ont laissé les insultes à la porte lors d'un débat inhabituel jeudi. Ils se sont astreint à rester sur le fond de sujets graves comme le conflit israélo-palestinien ou les retraites.

Dans cet environnement apaisé, le sénateur de Floride Marco Rubio a pu faire valoir les qualités, qui lui avaient valu son ascension initiale, avant sa chute en grâce ces dernières semaines: une évidente connaissance des dossiers associée à une éloquence toute télégénique. Il a besoin d'un exploit lors de la primaire en Floride, mardi, une échéance en forme de couperet pour sa candidature à bout de souffle.

Donald Trump avait promis de bien se comporter et a tenu parole, apparemment désireux de projeter une image plus présidentielle. Il n'a pas interrompu ses rivaux de la soirée et débattu calmement, d'une voix posée et presque basse, négligeant même de répliquer à certaines attaques.

Soutien de Carson

Le favori des sondages a lancé un appel aux républicains inquiets de sa personnalité clivante et de son langage incendiaire, alors que les primaires de mardi prochain, dans cinq grands Etats, pourraient sceller son triomphe. «Nous sommes tous dans le même bateau», a-t-il plaidé. «Nous allons trouver des solutions; nous allons trouver des réponses».

Peu avant, le Washington Post et CBS ont affirmé que l'ex-candidat Ben Carson, neurochirurgien à la retraite, se rallierait officiellement à Donald Trump vendredi.

Le ralliement de Ben Carson doperait encore la cote de Donald Trump auprès des conservateurs, le docteur ayant connu une certaine popularité à l'automne dernier auprès des électeurs évangéliques et de ceux en quête d'un candidat «hors système».

Après bientôt six semaines de primaires, Donald Trump, 69 ans, est en tête du nombre de délégués récoltés, avec 461 sur les 1237 requis pour décrocher l'investiture à la convention de Cleveland en juillet, selon le décompte de CNN, devant le sénateur du Texas Ted Cruz (360), Marco Rubio (154) et le gouverneur de l'Ohio, John Kasich (54).

(ats)

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