Etats-Unis: Trump prêt à jeter des millions dans la bataille

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Etats-UnisTrump prêt à jeter des millions dans la bataille

Hillary Clinton, elle, continue à éreinter le candidat républicain depuis la Floride.

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La potentielle première présidente des Etats-Unis, entourée par les deux derniers présidents démocrates Barack Obama et son mari Bill Clinton, le 7 novembre 2016 à Philadelphie. (Mardi 8 novembre 2016).

La potentielle première présidente des Etats-Unis, entourée par les deux derniers présidents démocrates Barack Obama et son mari Bill Clinton, le 7 novembre 2016 à Philadelphie. (Mardi 8 novembre 2016).

AFP
Bruce Springsteen est venu soutenir Hillary Clinton à Philadelphie, le 7 novembre 2016. (Mardi 8 novembre 2016).

Bruce Springsteen est venu soutenir Hillary Clinton à Philadelphie, le 7 novembre 2016. (Mardi 8 novembre 2016).

AFP
Donald Trump a rejoint Mike Pence et sa fille Ivanka (à droite) lors de son avant-dernier meeting de Manchester, dansl e New Hampshire, lundi soir. (Mardi 8 novembre 2016).

Donald Trump a rejoint Mike Pence et sa fille Ivanka (à droite) lors de son avant-dernier meeting de Manchester, dansl e New Hampshire, lundi soir. (Mardi 8 novembre 2016).

AFP

Donald Trump s'est dit prêt mercredi à sortir des millions de dollars de sa poche pour tenter de freiner Hillary Clinton dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle américaine, la favorite des sondages restant pour sa part ultra prudente.

«Je me sens vraiment bien, pleine d'énergie (...) mais cette élection n'est pas terminée tant qu'elle ne l'est pas», a déclaré la candidate démocrate à la Maison Blanche, dans l'avion qui la ramenait de Floride à New York en fin de journée. «Nous ne considérons rien comme acquis», a-t-elle insisté.

Hillary Clinton, qui fêtait mercredi ses 69 ans, a fait campagne deux jours en Floride, l'Etat-clé le plus important de l'élection, qui pourrait sceller la défaite de son adversaire républicain.

Trump dénonce un «système truqué»

Donald Trump a lui inauguré son nouvel hôtel à Washington, avant de repartir en Caroline du Nord, un autre Etat-clé, pour une rencontre à Charlotte et un meeting à Kinston, où il a de nouveau dénoncé mercredi soir un «système truqué» et a comme à son habitude violemment critiqué Hillary Clinton, «une personne très corrompue», qui «ne devrait pas être autorisée à être candidate». Il a aussi critiqué le système d'assurance maladie surnommé «Obamacare», au coût en hausse, et qui selon lui «va détruire l'économie».

Hillary Clinton est en tête dans les sondages nationaux, dont la moyenne lui donne désormais 45,7% des intentions de vote, contre 40,1% pour Trump. L'ancienne secrétaire d'Etat du président Obama, qui entend diriger dans sa continuité, est aussi en tête dans la plupart des Etats-clés. Mais une nouvelle enquête d'opinion donne Donald Trump très légèrement en tête en Floride, à 45% des intentions de vote contre 43% pour Hillary Clinton, et une autre montre les deux candidats au coude à coude dans le Nevada, à 43-43.

Le milliardaire républicain s'est dit confiant, prédisant «une immense victoire» le 8 novembre, dans une interview sur CNN.

Il a ajouté qu'il aura dépensé d'ici là 100 millions de dollars de sa fortune personnelle. «J'aurais (mis) plus de 100 millions dans la campagne, et je suis prêt à en mettre beaucoup plus», a-t-il déclaré, sans précisions.

Clinton optimiste

Lors d'une étape à Lake Worth, au nord de Miami, Hillary Clinton, dont 53% des Américains ont une opinion défavorable (56% pour Donald Trump) a accusé son adversaire de «saper nos valeurs démocratiques».

Lors d'un deuxième meeting à Tampa, à quelque 350 kilomètres de là, elle a opposé sa vision «d'espoir, optimiste et rassembleuse», à celle «sombre et clivante» de son adversaire. «Le changement est inévitable dans la vie». Mais «je ne pense pas que la plupart des Américains veuillent le type de changement sombre et clivant que Donald Trump offre», a-t-elle insisté, promettant de «tendre la main à tout le monde» si elle est élue.

Son équipe a annoncé qu'elle serait le soir des résultats de l'élection à New York, au centre de conférence K. Javits, immense bâtiment de verre près de l'Hudson: un clin d'oeil au plafond de verre qu'elle espère briser, en devenant la première présidente des Etats-Unis.

Trump coupe le ruban

Donald Trump a lui défendu son choix d'aller inaugurer son nouvel hôtel de Washington, situé à proximité de la Maison Blanche, expliquant qu'il voulait être avec ses enfants qui «ont travaillé très dur» sur le projet, «pour couper le ruban».

Il a souligné que la rénovation de ce qui était une ancienne poste, s'était terminée «en avance sur le calendrier» et «en-dessous du budget». «Cette journée est une métaphore de ce que nous pouvons accomplir dans ce pays».

Sa présence à Washington, une ville massivement démocrate, a étonné plus d'un commentateur, alors que le républicain n'a plus une minute à perdre s'il veut remonter son retard.

«J'ai construit l'un des plus grands hôtels au monde. Je dois faire quoi, ne pas venir ?», s'est-il indigné. «Je ne peux pas prendre une heure pour couper un ruban ?» a-t-il déclaré à la chaîne ABC.

Une majorité de républicains anticipe une victoire de Clinton

La plus grande part des sympathisants républicains pense voir Hillary Clinton emporter l'élection présidentielle américaine du 8 novembre, selon un sondage publié mercredi.

Selon ce sondage Reuters/Ipsos conduit du 20 au 24 octobre, après le scandale d'accusations d'agressions sexuelles visant Donald Trump et sa dénonciation d'élections «truquées», 41% des sympathisants républicains interrogés s'attendent à voir Mme Clinton accéder à la Maison blanche. Et 40% citent Donald Trump comme vainqueur probable.

(AFP)

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