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InternetUn aide-mémoire pour protéger les jeunes sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux présentent des risques pour les jeunes, qui sont exposés à une utilisation abusive de leurs données personnelles et autre photos postées.

Sur les réseaux sociaux la diffusion des informations peut être ultrarapide et on n'y est pas simplement «entre nous».

Sur les réseaux sociaux la diffusion des informations peut être ultrarapide et on n'y est pas simplement «entre nous».

Keystone

La Prévention suisse de la criminalité (PSC) a publié un aide-mémoire pour aider les jeunes à se protéger sur les réseaux sociaux.

Ce document offre des informations sur le fonctionnement des réseaux sociaux et sur l'utilisation des paramètres de sécurité, a indiqué mardi la PSC. Il est disponible dès maintenant dans tous les postes de police de Suisse et du Liechtenstein et peut être téléchargé sur le site Internet de la PSC.

Cet aide-mémoire «sécurité sur les réseaux sociaux» prodigue notamment des conseils pour prévenir les actes de cyberintimidation et les délits sexuels. Il conseille ainsi d'utiliser les paramètres de sécurité, de supprimer les commentaires et messages non souhaités, de ne pas répondre aux attaques ou harcèlements et de signaler toute rencontre désagréable sur un réseau social.

Paramètres pas assez utilisés

«Nous insistons sur la cyberintimidation, car nous avons constaté dans les écoles que les enfants et les parents ne savent pas encore comment ça fonctionne», a expliqué Martin Boess, directeur de la PSC, interrogé par l'ats. Et de préciser que seuls 57% des jeunes utilisent les paramètres de sécurité sur «Facebook».

La liste rappelle aussi que les réseaux sociaux n'oublient jamais rien, que la diffusion des informations peut y être ultrarapide ou qu'on n'y est pas simplement «entre nous». Il est donc important que les jeunes sélectionnent consciemment les informations qu'ils désirent rendre publiques, et ce avant de les publier, souligne la PSC.

Le choix des membres des réseaux pose aussi problème, relève l'aide-mémoire. Les fournisseurs de réseaux sociaux ne vérifient en effet pas si les profils et les contenus sont exacts. C'est aux internautes à être suffisamment méfiants.

(ats)

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