atterrissage ratéUn avion finit sa course en mer à Bali
Un Boeing de la compagnie indonésienne Lion Air transportant plus de 130 personnes a raté samedi la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Bali et s'est abîmé en mer, sans faire de mort.
Un avion transportant plus de 130 personnes a raté samedi la piste d'atterrissage de l'aéroport international de Bali avant de finir sa course en mer, a indiqué un responsable du ministère des transports indonésien. L'accident n'a pas fait de morts et l'on ignore s'il y a des blessés.
«L'ensemble des passagers» à bord du Boeing 737 de la compagnie indonésienne à bas coûts Lion Air a survécu, a déclaré le directeur général du transport aérien au ministère , Herry Bhakti. L'appareil a raté la piste lors de son atterrissage à l'aéroport international de Denpasar, sur l'île indonésienne de Bali, avant de s'abîmer dans la mer toute proche.
Le responsable a dit ne pas être en mesure d'indiquer si l'accident avait fait des blessés. Un journaliste a vu sept passagers, d'apparence indonésienne, arriver en ambulance à l'hôpital de Denpasar. Ils avaient des blessures apparemment légères à la tête et aux membres. Bali est une destination très touristique, fréquentée par des millions d'étrangers chaque année.
Au détriment de la sécurité
La compagnie Lion Air est la première compagnie privée d'Indonésie. Elle connaît actuellement une croissance exponentielle grâce au boom du transport aérien dans cet archipel, le plus grand au monde avec plus de 17'500 îles. L'économie indonésienne croît de plus de 6% l'an.
Le transporteur a récemment fait les manchettes de la presse mondiale en signant le plus gros contrat de l'histoire de l'aviation civile, une commande de 234 Airbus A320 pour 18,4 milliards d'euros.
Des experts ont fait part de leurs craintes que ce développement fulgurant se fasse au détriment de la sécurité. La jeune compagnie, qui n'a que treize ans d'existence, est encore interdite de vol en Union européenne et aux Etats-Unis.
Certains experts soulignent également le manque de pilotes suffisamment qualifiés dans le pays pour faire voler un nombre toujours plus important d'appareils.