CanadaUn chauffard fauche deux militaires avant d'être abattu
Un jeune homme qui «s'était radicalisé» aux idées proches des milieux islamistes a fauché deux militaires et a été abattu par la police québecoise. L'un des deux soldats a succombé à ses blessures.
Un homme, présumé terroriste, a pris la fuite après avoir renversé deux soldats canadien. Pris en chasse, il a été abattu. (Lundi 20 octobre)
La voiture s'est retrouvé dans le fossé, après que le présumé terroriste a été pris en chasse. Sorti du véhicule, il s'est rué sur la police. Il a été abattu. (Lundi 20 octobre)
La police ne peut pas affirmer que l'homme était armé, et les témoins ont entendu entre 5 à 7 coups de feu. La police a encerclé les lieux de l'accident. (Lundi 20 octobre)
L'un des deux militaires fauchés volontairement lundi 20 octobre au Québec par un jeune radicalisé aux idées proches des milieux islamistes a succombé à ses blessures, a indiqué mardi la police. Un chauffard avait heurté avec sa voiture deux militaires sur le parking d'un supermarché de Saint-Jean sur Richelieu au Québec, à 40 km au sud-est de Montréal, avant d'être pris en chasse par la police puis abattu.
L'un des deux militaires a été grièvement touché et est mort des suites de ses blessures, a indiqué mardi Ingrid Asselin, porte-parole de la Sûreté du Québec, service chargé de l'enquête. Le second militaire a été blessé sans gravité.
Le conducteur, âgé de 25 ans, avait perdu le contrôle de son véhicule dans la course poursuite et son véhicule avait terminé sur le toit dans un fossé. Il avait réussi à s'extirper et s'était dirigé vers la police muni d'une arme blanche, selon les premiers témoignages.
Connu des services de police
La police avait alors tiré 5 à 7 fois et atteint le chauffard qui devait décéder peu après.
Le jeune chauffard était connu des services de police mais aussi des services de renseignements après sa radicalisation.
«Cet individu était connu des autorités fédérales, incluant notre équipe intégrée de sécurité nationale à Montréal et d'autres autorités» qui avaient connaissance «qu'il s'était radicalisé», avait indiqué la Gendarmerie Royale du Canada.
La police n'a pas donné d'indication sur l'appartenance de ce jeune homme à un réseau affilié à des activités de terrorisme.
Après l'engagement du Canada en début de mois aux côté des forces de la coalition pour combattre le groupe Etat islamique en Irak, le gouvernement canadien avait alerté sur les risques d'actes radicaux sur son sol.
Il y a deux semaines, le gouvernement canadien avait révélé suivre de près 80 individus revenus récemment de zones de guerre, et plus spécialement d'Irak et de Syrie.