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EVASION FISCALEUn collaborateur d'UBS arrêté en Israël

Les démêlés judiciaires d'UBS dans des affaires d'évasion fiscale s'étendent désormais au Proche-Orient.

Des investigations sont toujours en cours et il faudra compter avec de nouvelles arrestations.

Des investigations sont toujours en cours et il faudra compter avec de nouvelles arrestations.

Keystone

Les autorités israéliennes ont brièvement arrêté un collaborateur d'UBS, ainsi que treize ressortissants de l'Etat hébreu possédant un compte auprès du numéro un bancaire helvétique.

Toutes ces personnes ont été libérées sous caution, a indiqué mercredi 5 novembre le fisc israélien. L'arrestation du conseiller d'UBS remonte au 26 juin, mais le tribunal avait jusqu'à présent empêché la publication de l'information.

UBS précise ne pas être visée par cette enquête. Il s'agit d'une affaire entre les autorités israéliennes et les citoyens concernés, a indiqué à l'ats Serge Steiner, porte-parole de la grande banque.

Des milliers d'Israéliens auraient un compte en Suisse

Selon les résultats d'une vaste enquête, des milliers d'Israéliens posséderaient un compte auprès d'une banque suisse, pour certains dotés de centaines de millions de francs.

Les autorités fiscales soupçonnent ces nantis de ne pas avoir déclaré tout ou grande partie de l'argent. Des investigations sont toujours en cours et il faudra compter avec de nouvelles arrestations.

Cette annonce intervient au lendemain de l'acquittement de Raoul Weil aux Etats-Unis. L'ex-responsable de gestion de fortune était accusé d'avoir aidé 20'000 riches clients américains à échapper au fisc.

Des procédures dans plusieurs pays

D'autres procédures sont toujours en cours, notamment en Allemagne, en France et en Belgique.

Dans le Plat Pays, le patron de la filiale belge de l'établissement aux trois clés a été inculpé pour blanchiment et fraude fiscale.

Du côté de l'Hexagone, UBS est soupçonnée d'avoir permis à ses commerciaux suisses de démarcher de riches clients, en violation de la législation, pour qu'ils ouvrent des comptes non déclarés en Suisse. La grande banque, qui réfute toutes ces accusations, encourt une amende de plusieurs milliards. Elle a versé fin septembre une caution de 1,3 milliard de francs.

(ats)

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