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DopageUn comportementaliste analyse les émotions refoulées d'Armstrong

Pour le comportementaliste Maxence Brulard, Lance Armstrong, malgré sa froideur, a souvent été touché durant son interview-confession.

Le Matin Dimanche
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Le coureur américain n'a pas pu maîtriser ses émotions dans quelques rares moments.

Le coureur américain n'a pas pu maîtriser ses émotions dans quelques rares moments.

Mandel Ngan, AFP

Le feuilleton s'est terminé samedi, avec la diffusion de la deuxième partie des confessions de Lance Armstrong. Face à Oprah Winfrey, l'ancien champion n'a pas consenti à de nouvelles révélations dures. Normal. Le talk-show se voulait plus personnel. Lance Armstrong a donc pédalé dans un registre inédit. Il a demandé pardon et considéré sa suspension à vie à la «peine de mort». Il a parlé de sa première épouse Kristin, de sa maman, de son fils Luke qui le défendait aveuglément, sans savoir la vérité. Un passage qui l'a laissé sans voix, les larmes dans les yeux.

Ce fut la seule fois en 2h30 d'interview. Et le moins que l'on puisse dire est que le public, ses fans et le monde cycliste n'a pas apprécié. Trop froid. Trop distant. Calculateur. Manipulateur. Menteur. Les commentaires ne l'ont pas épargné.

Exercice raté?

Le « Matin Dimanche » a voulu en savoir plus, en demandant au comportementaliste Maxence Brulard de décrypter la gestuelle et les mimiques de l'Américain. Ses conclusions: «Armstrong est aussi émotif qu'il le réprime.» Mais il n'y arrive pas toujours. Au fil des minutes, le spécialiste a sélectionné quatre moments où Lance Armstrong ne parvient pas à se contrôler, révélant une volonté réprimée de fuir, son impuissance, du désespoir et de la culpabilité. N'a-t-il pas simulé ? «Ces instants sont tellement furtifs qu'ils ne peuvent être qu'involontaires.» Décryptage en images.

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