Qu'il soit fait avec des rugbymen ou de peu farouches paysannes, le calendrier sexy , on commence à connaître. Celui édité par l'entreprise polonaise Lindner s'inscrit dans cette noble lignée.

Chaque année depuis 2010, les jouisseurs ont de quoi se rincer l'œil. On y voit des créatures qui répondent à tous les critères de l'érotisme de supermarché, avec une couche supplémentaire de kitch, car on n'est jamais assez prudent.

Sauf que Lindner a pour activité de fabriquer des cercueils et que la firme met un point d'honneur à mettre bien en évidence ce qui fait sa fierté. On voudrait tester l'humour ou les limites de l'Eglise catholique qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Cette dernière, en Pologne du moins, s'est fendue d'une réaction outrée en précisant que la mort doit être respectée et ne pas être associée au sexe.

Un sermon visiblement très éloigné des préoccupations d'une entreprise pour qui l'extension de ses activités à l'échelle européenne prime sur la bienséance.