Publié

CinémaUn pédiatre suisse est le héros d'un documentaire

«L'ombrello di Beatocello», un film consacré au sauveur des enfants du Cambodge sort en salle à Genève et Lausanne.

Victor Fingal
par
Victor Fingal

Il a réussi son formidable pari: soigner gratuitement presque la totalité des enfants du Cambodge. «Beatocello», Beat Richner de son vrai nom, le pédiatre qui gagne l'argent de ses hôpitaux par la grâce de son violoncelle, est le héros du dernier film de Georges Gachot, «L'ombrello di Beatocello». Un documentaire qui sort des sentiers battus, tout en émotion, et qui nous fait découvrir les dernières 40 années du médecin zurichois.

Au premier plan, la quête inlassable du pédiatre médecin, cet Albert Schweitzer des temps modernes, sacré deux fois «Suisse de l'année». C'est aussi l'histoire d'un jeune médecin de la Croix-Rouge, débarqué au Cambodge avant l'arrivée des Khmers rouge, et qui a toujours défini son combat comme une «réparation de guerre», une dette de l'Occident envers le Cambodge. Les fans de Beatocello découvriront aussi dans le documentaire de Georges Gachot des séquences inédites, des archives montrant le jeune Beat Richner déjà engagé et qui livre son message l'archet à la main comme un simple musicien de rue à Zurich. «L'ombrello di Beatocello», actuellement au Rialto/Pathé à Genève et au cinéma Les Galeries/Pathé à Lausanne.

Ton opinion