FootballUn «soutien plein et entier» pour Unai Emery
Malgré la déroute à Barcelone, l'entraîneur espagnol du Paris Saint-Germain devrait conserver son poste jusqu'à la fin de la saison. Les mots de son président Nasser Al-Khelaïfi vont dans ce sens.

Unai Emery incrédule devant le naufrage de son équipe à Barcelone.
Unai Emery a été confirmé au poste d'entraîneur du Paris Saint-Germain malgré l'humiliation historique en Ligue des champions face au Barça. La fin de saison et l'intersaison s'annoncent cependant lourdes d'enjeux à Paris.
La séquence post-traumatique débute dimanche, avec un déplacement potentiellement dangereux à Lorient en championnat (21h00). Le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi, malgré la «remontada» barcelonaise en Ligue des champions, a renouvelé son «soutien plein et entier» à son coach Unai Emery, dans une interview au quotidien français Le Parisien.
«Unai a des qualités en lesquelles nous croyons», assure celui que tout le monde appelle simplement Nasser. Mais le boss du PSG ajoute: «Nous pensons à la nécessité de relever la tête et de gagner les trophées que nous pouvons encore soulever d'ici la fin de la saison».
Emery doit donc gagner trois titres nationaux: le championnat (Monaco est leader pour l'heure), la Coupe de la Ligue (finale le 1er avril contre... Monaco) et la Coupe de France (quart de finale le 5 avril contre Avranches, club de National, 3e division).
Les dirigeants du secteur sportif visés
Un bilan sera sans doute fait en fin de saison. Et il faut rappeler que Laurent Blanc, prédécesseur d'Emery, avait remporté ces trois titres la saison passée, mais n'avait pas survécu à une élimination en Ligue des champions contre Manchester City, en quart de finale. «Dans un tel échec, chacun à sa responsabilité, moi en tant que président, mais aussi les dirigeants du secteur sportif», analyse encore Nasser.
Quand Nasser, proche de l'émir, évoque les «dirigeants du secteur sportif», les regards se tournent vers Patrick Kluivert, directeur du football et Olivier Letang, directeur sportif. Il fallait remplacer cet été David Luiz, reparti à Chelsea, et Zlatan Ibrahimovic, parti à Manchester United. Ni défenseur central ni grand attaquant ne sont venus. «Les grands joueurs ne jugent pas un club sur un seul match», insiste «NAK» dans Le Parisien en évoquant le prochain mercato d'été. Mais les très grands joueurs - Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Neymar, qui fut le héros de la «remontada» - semblent aujourd'hui inaccessibles.
Dans son entretien, le président du PSG évoque seulement la responsabilité des «joueurs» à Barcelone, sans donner de nom en particulier. Mais plus loin, «NAK» ajoute: «avec lui (Emery), nous allons parler des changements qui seront nécessaires à l'intersaison».
Emery n'a pas songé à démissionner
Unai Emery, l'entraîneur du Paris SG maintenu à son poste après l'humiliation à Barcelone en Ligue des champions, a assuré samedi qu'il n'a pas songé à démissionner et qu'il a "senti la confiance" de son président de club en parlant avec lui.
"J'ai traversé beaucoup de mauvais moments dans ma carrière, si j'avais renoncé à chaque fois je serais à la maison depuis longtemps. Je connais cette profession", a indiqué le coach, qui revenait devant la presse pour la première fois depuis le naufrage à Barcelone en huitièmes de finale retour.
Nasser Al-Khelaïfi, président du club, lui a renouvelé son "soutien plein et entier" dans une interview accordée au Parisien.
Mais le dirigeant avait fait la même chose avec son prédécesseur Laurent Blanc -lui renouveler son soutien- avant de le limoger l'été dernier. A cette remarque de la presse, Emery a répondu: "Quand j'ai parlé avec lui, j'ai senti sa confiance".
Le technicien basque n'est pas entré dans les détails de leur conversation: "Je parle beaucoup avec le président, dans les mauvais et les bons moments. On a parlé du futur, du projet, de ce qu'on peut améliorer"
Emery, en parlant de l'élimination historique en Ligue des champions, a dit vouloir "surmonter ce moment", en gagnant "les trois points" à Lorient, en championnat dimanche. Emery a ensuite défini trois axes de "travail", pour finir la saison sur une "grande motivation": finir "premier du championnat (Monaco est leader pour l'heure)", gagner la "finale de la Coupe de la Ligue contre Monaco" et la "100e édition de la Coupe de France (le PSG jouera le 5 avril en quarts de finale contre Avranches, club de 3e division)".
(afp)