Publié

UkraineUn toit s'écroule à Tchernobyl, pas de risque radioactif

Un toit et un mur sont tombés à quelques mètres du sarcophage qui recouvre le réacteur qui avait été accidenté en avril 1986 en Ukraine.

1 / 4
La photo du trou causé par l'écroulement du toit.

La photo du trou causé par l'écroulement du toit.

AFP
A handout photo provided and taken on February 13, 2013 by the Ukrainian State Inspection for Nuclear Regulation shows the section of the Chernobyl nuclear power plant that collapsed on February 12 under the weight of snow. The Ukrainian emergency agency said on February 13 that  there were no injuries or any increase in radiation from the reactor that exploded in 1986.  AFP PHOTO / UKRAINIAN STATE INSPECTION FOR NUCLEAR REGULATIONRESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / UKRAINIAN STATE INSPECTION FOR NUCLEAR REGULATION" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

A handout photo provided and taken on February 13, 2013 by the Ukrainian State Inspection for Nuclear Regulation shows the section of the Chernobyl nuclear power plant that collapsed on February 12 under the weight of snow. The Ukrainian emergency agency said on February 13 that there were no injuries or any increase in radiation from the reactor that exploded in 1986. AFP PHOTO / UKRAINIAN STATE INSPECTION FOR NUCLEAR REGULATIONRESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / UKRAINIAN STATE INSPECTION FOR NUCLEAR REGULATION" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

AFP
Sur cette vue aérienne de la centrale, la partie du toit qui s'est écroulée a été dessinée en rose.

Sur cette vue aérienne de la centrale, la partie du toit qui s'est écroulée a été dessinée en rose.

AFP

Un toit et un mur se sont écroulés partiellement à la centrale ukrainienne de Tchernobyl, à plusieurs dizaines de mètres du sarcophage recouvrant les restes de son réacteur accidenté. Il n'y aurait ni victime, ni hausse de radioactivité, a indiqué mercredi le service de presse de la centrale. Le chantier, d'un coût d'un milliard d'euros, tournait au ralenti en raison du mauvais temps.

"Le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l'entoure demeure inchangé. Il n'y a pas de victimes", a indiqué la centrale dans un communiqué.

Le chantier a été évacué immédiatement par précaution. L'ensemble des collaborateurs de Novarka, l'entreprise conjointe de Vinci et Bouygues, qui travaillent sur place à la construction de l'enceinte de confinement du sarcophage recouvrant les restes du réacteur accidenté en 1986, a été contrôlé.

Au-dessous des seuils admissibles

"Novarka est en train d'effectuer toutes les mesures de contrôle de contamination surfacique. Celles-ci sont jusqu'à présent en dessous des seuils admissibles", a ajouté la porte-parole de Bouygues. Pour les deux groupes français, "cet état des lieux déterminera la date de reprise des travaux".

"Le niveau de radioactivité à la centrale de Tchernobyl et dans la zone qui l'entoure demeure inchangé. Il n'y a pas de victimes", a indiqué de son côté la centrale dans un communiqué. "La surface endommagée est d'environ 600 mètres carrés", selon la même source.

Accumulation de neige

L'incident, dû à l'accumulation de neige sur le toit, a touché mardi la salle de turbines de la centrale, située à plus de 50 mètres du sarcophage qui recouvre le réacteur, a précisé la porte-parole de Tchernobyl, Maïa Roudenko.

Il n'y a pas de travaux dans ce local actuellement et le personnel de la centrale ne s'y rend que pour des inspections, a-t-elle expliqué. "Rien de grave ne s'est produit", assuré Mme Roudenko.

L'explosion en 1986 du réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, situé à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, près des frontières russe et bélarusse, avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques de l'URSS.

Le réacteur accidenté avait été recouvert à la va-vite d'un sarcophage en béton, aujourd'hui fissuré. Des travaux sont en cours pour construire une nouvelle chape étanche destinée à réduire les risques de fuite radioactive.

(AFP)

Ton opinion