Une centaine de spécialités culinaires suisses, dont la Marmite de l'Escalade ou le Totché, mériteraient protection. Sur la base d'une étude, l'Office fédéral de l'agriculture a publié jeudi une liste de 42 produits à fort potentiel et de 54 à potentiel moyen.

L'ensemble des 400 produits répertoriés dans l'Inventaire du patrimoine culinaire suisse ont été passés à la loupe pour voir ceux qui mériteraient d'être enregistrés comme Appellation d'origine protégée (AOP) ou comme Indication géographique protégée (IGP).

En tête de liste, on retrouve 42 spécialités. La crème double de la Gruyère (FR), la Taillaule (NE), le Bouchon vaudois, le Vin du Glacier (VS), l'Eau-de-vie de gentiane (VD/BE/JU), le Croquet (FR), les Cuquettes (FR), les Flûtes (VD/NE), la Cuchaule (FR), le Taillé aux greubons (VD) font partie du palmarès romand.

Idem de l'Eau-de-vie de prunes neuchâteloises, du Sel de Bex (VD), de la Raisinée (VD/FR), de la Marmite de l'Escalade (GE), des Pommes et poires en Valais et des Asperges du même canton. Parmi les 54 produits à potentiel moyen, on retrouve 13 romands.

Ainsi en va-t-il du Pâté à la viande (VD), de la Moutarde de la Bénichon (FR), du Gâteau bullois (FR), du Totché (JU), de la Rhubarbe du Vully, des Bricelets, de la Saucisse aux racines rouges (VS), du Jambon cru et du Lard sec du Valais, du Génépi (VS), du Gâteau du Vully (FR), des Pains d'anis fribourgeois et des Saucisses sèches et au légume du valais.

Quinze produits ont un potentiel jugé faible, 66 auraient un potentiel mais ne sont pas suffisamment produits en Suisse pour être enregistrés et 32 présentent un intérêt mais sont produits dans toute la Suisse ou dans une région pas assez clairement délimitée.