FranceUne enseignante tabasse un élève de 8 ans
En Île-de-France, une maîtresse remplaçante a administré une série de claques à un garçon avant de l'humilier.
- par
- lematin.ch

Le «passage à tabac» d'un élève a eu lieu dans cette école élémentaire de l'agglomération parisienne.
L'impensable a eu lieu dans une école élémentaire de Chelles, dans l'agglomération parisienne. Mardi après-midi, un élève de 8 ans «a été littéralement passé à tabac par une professeure des écoles remplaçante», écrit «Le Parisien», qui révèle l'affaire.
L'enfant reste trop choqué pour raconter ce qu'il a enduré. Mais selon le témoignage de ses camarades, il aurait d'abord été «attrapé par le dos» et mis au coin. Puis les coups auraient plu. L'enseignante lui aurait alors tiré l'oreille puis donné une série de claques.
Ses camarades s'interposent
«La réaction des autres enfants dans la cour de récréation est aussi exceptionnelle que l'attitude de l'enseignante a été violente», écrit le quotidien français: ils se sont interposés, demandant à la maîtresse d'arrêter. Puis ils ont mené le garçon aux toilettes pour tenter de le soigner.
De retour en classe, l'enseignante aurait encore ensuite culpabilisé sa petite victime. Voire l'aurait «humilié», selon le terme employé par sa maman. «Elle a dit aux enfants qu'elle n'allait pas dormir de la nuit à cause de ce qui s'était passé. Elle a ajouté que c'était de la faute du garçon, qu'il l'avait cherché», témoigne une mère d'une fillette de la classe.
Pas de légèreté
L'inspection académique a confirmé l'agression au «Parisien» et a indiqué que cette maîtresse remplaçante «en période d'essai» a été renvoyée sur-le-champ. «Elle a maltraité un enfant. C'est inacceptable», a réagi l'institution.
L'inspection académique, cependant, affirme ne pas faire preuve de légèreté ou négligence dans la sélection de ses enseignants remplaçants. «Nous vérifions le niveau d'études et on demande un extrait de casier judiciaire. Les choses sont vérifiées. Ce genre de faits est extrêmement rare.»
La maman du petit garçon violenté a dit son intention de déposer une plainte pénale.