Maroc: Une maison s'effondre et deux enfants sont tués

Publié

MarocUne maison s'effondre et deux enfants sont tués

Une semaine après le drame de Casablanca, c'est dans la médina de Marrakech que la même chose s'est produite, vendredi.

Le 5 août dernier, un immeuble s'était effondré à Casablanca.

Le 5 août dernier, un immeuble s'était effondré à Casablanca.

Archives, AFP

Deux enfants ont été tués dans l'effondrement d'une maison à Marrakech, le deuxième drame du genre en une semaine à toucher le Maroc qui compte des dizaines de milliers de logements insalubres, ont annoncé samedi les autorités et un militant.

Les deux enfants, âgés de 4 et 6 ans, rendaient visite à leurs proches en compagnie de leur tante lorsque la maison s'est effondrée dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué Omar Arbib, responsable de la section de l'Association marocaine des droits de l'Homme à Marrakech. La tante a été grièvement blessée, a-t-il déclaré à l'AFP.

La maison se trouvait dans le quartier de Bab Taghzout dans la médina, à savoir la vieille ville de Marrakech, où pas moins de 1600 maisons sont menacées d'effondrement, a dit Omar Arbib en citant les estimations des autorités.

Un communiqué officiel, cité par l'agence de presse MAP, a confirmé l'effondrement et la mort des deux enfants, précisant qu'une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes exactes du drame.

Quatre morts à Casablanca

Le 5 août, quatre personnes ont été tuées et 24 blessées dans l'effondrement d'un immeuble de quatre étages à Casablanca, une mégapole côtière de cinq millions d'habitants de l'ouest marocain qui compte des milliers de logements insalubres, en particulier dans la médina.

La municipalité de Casablanca a annoncé l'arrestation pour interrogatoire du propriétaire après qu'il a ajouté en six mois trois étages à l'immeuble.

Selon un rapport du ministère de l'Habitat, entre 4000 et 7000 habitations à Casablanca sont menacées d'effondrement.

Des programmes de réhabilitation et de relogement ont été lancés au cours des dernières années, notamment à destination des habitants des bidonvilles, pour tenter de répondre à ce problème majeur.

(AFP)

Ton opinion