FORMULE 1Une solution est en vue
Les dirigeants des trois écuries en grandes difficultés financières, dont Sauber, entrevoient un accord possible avec Ecclestone et CVC Capital.

Sauber entrevoit le bout du tunnel.
Les dirigeants des trois écuries en grandes difficultés financières, dont l'équipe suisse Sauber, espèrent avoir trouvé une solution qui leur apporterait un retour supplémentaire sur les revenus commerciaux de la F1.
Ils entrevoient un accord possible dans la semaine avec le grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone et CVC Capital, principal actionnaire de la compétition, pour une allocation qui assurerait un budget viable aux écuries en difficultés.
«Nous, les trois écuries, avons scellé un accord là-dessus», a indiqué Monisha Kaltenborn, team principal de Sauber, évoquant également les écuries Lotus et Force India. «Personne ne demande rien d'irraisonnable. Je crois qu'il nous faut reconnaître que les temps ont changé, que le niveau pour aller en Formule 1 a changé», a-t-elle ajouté.
Ecclestone prêt à «lâcher de l'argent»
«Je sais que CVC et Bernie ont considéré le problème, mais ce sera un versement de base alloué aux plus petites écuries, qui leur permettra essentiellement de boucler un budget normal», a continué Gérard Lopez, copropriétaire de l'écurie Lotus.
La répartition des revenus commerciaux de la F1, déterminée par une série d'accords et de contrats officiels, est devenue trop inégale pour laisser une chance de survie aux petites écuries. Bernie Ecclestone lui-même s'était dit samedi «prêt à déchirer tous les contrats» qui favorisent les grosses écuries, pour sortir de la crise, lors d'un point presse consacré aux faillites déjà enregistrées de Caterham et Marussia, les deux écuries les plus modestes du plateau.
Il s'est même dit prêt à «lâcher de l'argent, si les grosses écuries lâchent de l'argent».