La Cour suprême des Etats-Unis a de facto confirmé lundi 4 mai l'interdiction de la thérapie des jeunes gays, en refusant de se saisir de l'affaire.

Selon une liste rendue publique lundi, la plus haute juridiction du pays confirme de facto l'interdiction dans le New Jersey (est) d'une thérapie pour enfants qui cherchait à changer l'orientation sexuelle des jeunes gays.

La haute Cour ne fait pas le moindre commentaire sur ce document qui liste notamment toutes les affaires qu'elle refuse d'examiner.

Dans l'affaire King v. Christie, elle rejette la plainte de militants anti-gay qui voulaient voir autorisée une thérapie destinée aux jeunes homosexuels. Le gouverneur du New Jersey Chris Christie l'avait interdite et une cour d'appel avait confirmé cette interdiction.

En juin 2014, la haute Cour avait déjà refusé de se pencher sur l'interdiction d'une thérapie similaire en Californie.

En 1973, l'American Psychiatric Association a jugé que l'homosexualité ne relevait pas d'un trouble mental qui peut faire l'objet d'une thérapie.

Dans un second cas, la Cour a refusé à une prisonnière transsexuelle du Massachusetts (est), condamnée pour le meurtre de sa femme, le droit de bénéficier d'une chirurgie.

Dans le recours de la prisonnière Michelle Kosilek (ex-Robert Kosilek) contre les autorités pénitentiaires du Massachusetts, la Cour suprême confirme le refus de l'Etat à lui accorder une chirurgie.

La haute Cour doit prendre une décision historique, fin juin, sur la constitutionnalité du mariage homosexuel.

Elle statuera sur le droit des gays et des lesbiennes à se marier à travers tous les Etats-Unis, après avoir entendu, la semaine dernière, les arguments de couples homosexuels qui veulent se marier ou voir leur mariage reconnu partout, et d'Etats qui interdisent leur mariage.