FranceValérie Trierweiler précise quand «elle ne se taira plus»
Après des propos ambigus vendredi 22 novembre où elle promettait de «ne plus se taire», la compagne du président François Hollande a précisé samedi que ce ne serait qu'en cas de scandale humanitaire.

La compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler, qui a promis vendredi de ne plus «se taire» lors de la remise du prix Danielle Mitterrand, a rappelé samedi que «l'humanitaire était son combat». La première dame a tenu à préciser samedi à l'AFP et sur Twitter, qu'elle n'entendait «plus se taire sur les scandales humanitaires».
Valérie Trierweiler tenait ainsi à lever toute ambiguïté sur ses propos de la veille, que certains auraient pu interpréter comme sa volonté d'avoir une parole dans le champ politique national. Ce n'est pas le cas, mon discours n'avait trait qu'à l'humanitaire, a-t-elle affirmé.
Dans ce discours, elle évoquait le sort des femmes violées en RDC, où elle s'est rendue à plusieurs reprises, mais aussi celui des réfugiés syriens. «C'est mon combat, le seul», a ajouté celle qui depuis plusieurs mois s'est investie dans la défense et la dénonciation des femmes violées de part le monde, le sort des réfugiés et des enfants.
Son modèle: Danièle Mitterrand
«Danielle Mitterrand ne prenait pas la pose, elle prenait des positions. Des positions courageuses», avait lancé vendredi celle qui est l'ambassadrice de «France Libertés», l'association fondée par Danielle Mitterrand.
«Elle était une première dame qui refusait la soumission, elle n'était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand. Elle n'avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n'avait pas peur du mot +politique+», avait-elle poursuivi.
«Voilà ce que j'ai appris de cette grande dame. Voilà pourquoi elle est aujourd'hui mon modèle», avait aussi dit Valérie Trierweiler, en ajoutant: «Je ne me tairai plus».
Dans la ligne de son action, Valérie Trierweiler a annoncé samedi qu'elle réunira, en marge du sommet franco-africain, du 6 décembre prochain, les premières dames des chefs d'Etat présents avec des représentants des Nations unies pour évoquer avec elles les violences sexuelles pendant les conflits.