Foot - Mondial 2018: Vladimir Petkovic: «Tranquilles et patients»

Publié

Foot - Mondial 2018Vladimir Petkovic: «Tranquilles et patients»

Le sélectionneur de l'équipe de Suisse aurait aimé que son équipe fasse la différence plus vite samedi face à la Lettonie. Mais il a aimé son état d'esprit.

par
Tim Guillemin
Genève
«Vlado» et la Nati: cinq sur cinq!

«Vlado» et la Nati: cinq sur cinq!

Keystone

Vladimir Petkovic a une fois de plus fait tout juste: alors que la Suisse peinait à trouver la solution samedi face à la Lettonie, il a introduit Josip Drmic. Quelques secondes plus tard, le numéro 19 de la Nati trompait Andris Vanins de la tête et offrait les trois points à son sélectionneur et à ses coéquipiers. Quatre questions au boss de la Nati.

Coach, quelle a été votre réflexion au moment de faire entrer Josip Drmic et de passer en 4-4-2?

Mon constat était que nous étions trop peu présents dans la surface de réparation. Il fallait y remédier pour trouver des espaces dans le bloc letton. Nous avions eu des possibilités. Mais il fallait en faire plus. Comme entraîneur, on essaie toujours de bouger quelque chose. Sur ce coup, ça a réussi. Tant mieux.

Comment expliquer que la Suisse n'ait pas su faire la différence avant cette 66e minute?

Bon... Nous avons mérité de gagner, c'est la première chose que j'ai à dire. La vérité, c'est que nous aurions pu marquer plus tôt et gagner plus largement, mais nous ne l'avons pas fait. Il fallait rester calmes et tout donner en seconde mi-temps pour aller marquer ce but, pour trouver la faille. Et comme on n'arrivait pas à le faire, on s'est mis à douter. Et à ce moment-là, quand on doute, on complique tout, alors qu'il faut surtout penser à simplifier notre jeu.

Qu'avez-vous pensé en voyant ces deux contres galvaudés de manière incroyable en fin de match?

Que c'était trop scolaire... On n'a pas bien joué ces coups-là. Bien sûr que ça m'énerve!

Mais le résultat est là, encore...

Ce qui m'a plus, c'est notre capacité à rester tranquilles et patients. Nous avons réussi à nous sortir de cette situation. Nous avons montré de la maîtrise et, je le répète, nous avons mérité de gagner. Nous sommes en tête et nous devons conserver cet avantage jusqu'au bout.

Ton opinion