Avion disparuVol MH370: la famille d'un passager porte plainte
La famille d'un passager néo-zélandais du vol MH370 de Malaysia Airlines invoque le «choc soudain» et le «préjudice mental» dont elle a souffert après la disparition de l'appareil.

Des parents de victimes chinoises du crash du MH370 de la Malaysia Airlines ont manifesté ces derniers jours sur la route menant à l'ambassade de Malaisie à Pékin, et plusieurs d'entre eux ont engagé des poursuites judiciaires.
La famille d'un passager néo-zélandais du vol MH370 de Malaysia Airlines porte plainte contre la compagnie. Elle avance le «choc soudain» et le «préjudice mental» dont elle a souffert après la disparition de l'appareil, selon la presse australienne dimanche.
Ce passager, qui vivait à Perth, faisait partie des 239 personnes à bord de l'appareil dont la disparition, le 8 mars 2014, demeure un mystère.
Son épouse, sa mère, son frère et sa sœur ont déposé des plaintes séparées devant la Cour suprême de l'ouest de l'Australie, selon le Sunday Times de Perth. Ils réclament des compensations pour le «choc soudain» et le «préjudice mental» qu'ils sont subis à la suite de la disparition de leur proche.
Un recours séparé a été déposé au nom des deux enfants de la victimes, selon le Sunday Times, qui ne précisé pas les montants réclamés.
Expiration du délai
De nombreux proches et parents de victimes ont déposé des recours contre Malaysia Airlines aux Etats-Unis, en Malaisie, en Chine, en Australie et ailleurs, juste avant l'expiration du délai de deux ans pour porter plainte contre une compagnie aérienne à la suite d'un accident.
D'autres ont accepté des transactions à l'amiable, selon des avocats. Une plainte a aussi été déposée contre Boeing aux Etats-Unis.
Le Boeing de la compagnie aérienne malaisienne s'était volatilisé peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, et se serait abîmé dans l'océan Indien. Cette disparition est l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation civile.
L'Australie, qui dirige les recherches - les plus importantes et les plus chères de l'histoire -, devrait conclure d'ici au mois de juillet ses opérations concentrées dans les profondeurs de l'océan Indien sur une vaste zone de 120'000 kilomètres carrés.