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Guerre en SyrieWashington ne s'engage pas à attendre le rapport de l'ONU

Au lendemain d'un G20 coupé en deux sur des frappes en Syrie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry est en tournée éclair en Europe pour tenter d'élargir le soutien international au projet de Washington.

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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry monte en première ligne depuis deux semaines pour vanter les mérites d'une opération punitive contre Damas accusé d'avoir perpétré un massacre aux armes chimiques le 21 août. (7 septembre 2013).

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry monte en première ligne depuis deux semaines pour vanter les mérites d'une opération punitive contre Damas accusé d'avoir perpétré un massacre aux armes chimiques le 21 août. (7 septembre 2013).

Reuters
Le G20 s'est déroulé en Russie sous haute tension. La situation en  Syrie devrait éclipser les questions économiques habituelles. Découvrez la position des grands ce de monde quant à une intervention contre le régime syrien.

Le G20 s'est déroulé en Russie sous haute tension. La situation en Syrie devrait éclipser les questions économiques habituelles. Découvrez la position des grands ce de monde quant à une intervention contre le régime syrien.

Reuters
Ayant la certitude que Bachar al-Assad a eu recours à des armes chimiques, le président américain Barack Obama est le plus fervent partisan d'une intervention armée en Syrie. Son gouvernement milite activement auprès du Congrès pour que celui-ci se prononce en faveur d'une frappe ponctuelle. Obama ne veut cependant pas intervenir seul et espère une coalition internationale.

Ayant la certitude que Bachar al-Assad a eu recours à des armes chimiques, le président américain Barack Obama est le plus fervent partisan d'une intervention armée en Syrie. Son gouvernement milite activement auprès du Congrès pour que celui-ci se prononce en faveur d'une frappe ponctuelle. Obama ne veut cependant pas intervenir seul et espère une coalition internationale.

Keystone

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a signifié samedi à Vilnius à ses homologues européens que les Etats-Unis ne s'étaient pas engagés à attendre le rapport de l'ONU sur les armes chimiques en Syrie avant d'éventuellement frapper Damas, a indiqué un responsable américain.

Au cours d'une réunion avec les 28 ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE, M. Kerry «a indiqué qu'il ferait état devant l'équipe (du Conseil) de sécurité nationale, soit le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche, des recommandations de certains des membres de l'UE d'attendre les résultats de l'inspection de l'ONU», a expliqué à l'AFP ce responsable du département d'Etat.

Mais le chef de la diplomatie américaine a «également dit clairement que les Etats-Unis n'avaient pas décidé d'attendre» ce rapport pour éventuellement agir, a précisé ce diplomate présent dans la salle de négociations dans la capitale lituanienne.

John Kerry a tenté samedi de convaincre l'Union européenne d'appuyer l'idée de frappes sur la Syrie, au lendemain d'un G20 où le président Barack Obama n'a pas réussi à obtenir un large soutien sur ce projet. La plupart des 28, à l'exception de la France et du Danemark, sont très réticents, voire opposés, à une action militaire.

(AFP)

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