CyclismeWiggins prend la mouche à l'évocation du dopage
Bradley Wiggins avait le mot pour rire à l'arrivée de la huitième étape du Tour de France, jusqu'à ce qu'une question sur des allégations de dopage le mette en rage.

Bradley Wiggins
L'actuel maillot jaune du Tour de France a peu goûté qu'un journaliste mentionne les comparaisons qui fleurissent sur Internet entre son équipe et l'US Postal, qui menait grand train pour Lance Armstrong.
Ces parallèles s'accompagnent d'allégations de dopage nées notamment du fait que Sky ressemble à un rouleau compresseur depuis le début de la saison. «Pour moi, ce sont juste des petits branleurs», a pesté Wiggins à l'évocation de ceux qui mettent en doute sa probité. «Je ne peux pas supporter ces gens-là. Ça justifie leur propre fainéantise viscérale parce qu'ils ne sont pas foutus d'envisager s'appliquer pour faire quelque chose de leur vie», a-t-il poursuivi avant d'ajouter: «C'est facile de s'abriter derrière un pseudo sous Twitter et d'écrire ce genre de merde plutôt que de se lever le cul dans sa propre vie, plutôt que de s'activer et de travailler dur pour réussir. C'est tout ce qu'il y a à dire. Connards.»
Bradley Wiggins, en position idéale avant l'étape de lundi, un contre-la-montre dans lequel il a de grandes chances d'accroître son avance, s'était auparavant montré bien plus détendu. Passé de pistard à un cador sur la route, même dans les plus rudes ascensions, il a expliqué sa transformation par beaucoup de travail, un régime - il pèse dix kilos de moins qu'il y a quatre ans - et un effort de tous les instants. «On habite cette vie», a-t-il souligné en français.
A une question sur la prédominance de Wimbledon ce week-end dans la presse britannique, puisque l'Ecossais Andy Murray y disputait la finale dimanche contre Roger Federer, il a répondu cette fois par une pique appuyée. «Le tennis ce n'est rien, le Tour c'est bien mieux. le Tour c'est la plus grande course du monde», a-t-il dit dans un sourire. «Le tennis, ils jouent quoi ? Une heure trente pas plus», a-t-il ajouté, un peu injuste.