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FootballZubi: «Ici, on ne change pas d'entraîneur»

Malgré la claque reçue dimanche à Wil (1-6), Jean-Michel Aeby sera bien sûr le banc du Servette mercredi à Chiasso. Pascal Zuberbühler en fait une question de principe.

par
Mathieu Aeschmann
Eric Lafargue

Servette avait bouclé 2013 en fanfare avec 12 points en 4 matches. Deux mois et demi plus tard, son bilan 2014 ressemble à celui du FC Sion: 3 matches, aucun point et 12 buts encaissés. Alors forcément, Jean-Michel Aeby n'avait pas la mine des grands jours ce lundi matin à l'entraînement. «Malgré le soleil, je ne passe pas un très bon moment. C'est la première fois que je traverse une si mauvaise série avec ce groupe. Heureusement, nous avons l'occasion de nous relancer dès mercredi à Chiasso.»

Alors justement, «Jean-Mich» sera-t-il toujours l'entraîneur grenat dans le Tessin. «J'ai la conscience tranquille», nous a d'abord répondu l'ancien milieu de terrain servettien. C'était avant que le directeur technique, Pascal Zuberbühler, réponde clairement à cette question. «C'est très suisse de vouloir changer d'entraîneur. La saison dernière, notre Super League était même championne d'Europe de la spécialité. Mais ici, ce n'est pas notre genre. Parce que nous avons confiance en notre projet et il faut tout simplement nous accorder du temps.»

L'ancien gardien de l'équipe nationale développa ensuite son raisonnement. «Je n'aime pas perdre et Jean Mich non plus. Mais personne ici ne croit aux électrochocs. Notre objectif maintenant, c'est 2014/2015. Bien sûr que nous avons eu beaucoup de succès à la fin de l'année grâce à un bel état d'esprit. Mais tout cela est arrivé un peu vite. Et je vous rappelle que personne au club n'a prétendu que la promotion en Super League allait se faire en claquant du doigt.»

Au final, Servette s'en va donc mercredi à Chiasso pour se relancer en vue de la saison prochaine. Il lui reste donc quinze matches de préparation.

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